Togo - Apédo-Amah prévient contre la jeunesse ’malsaine’ et le jeunisme

Politique

Publié le vendredi 4 aout 2017 | LOCAL

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3ème Conférence publique du Parti des Togolais
Lomé, le 31 octobre 2015. Hôtel Excellence. John Olympio, ancien chef de l’unité de négociation de la CEDEAO et expert des APE auprès de l’UE a été l`orateur principal de la 3ème Conférence Publique du Parti des Togolais. Un rendez-vous désormais mensuel organisé par ce parti.

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Des jeunes étaient rassemblés ce jeudi pour discuter de leur engagement politique à l’initiative de Nel Pakur, artiste de la chanson.

Le professeur Togoata Apédo-Amah, qui avait pris part à cette rencontre a mis en garde contre la jeunesse qu’il qualifie de «malsaine» et du jeunisme.

L’on a toujours pensé que la politique est la chasse-gardée de quelques-uns. L’être humain étant un animal social, la chose publique devait concernée tout le monde. C’est là qu’intervient la jeunesse qui a un rôle prépondérant dans la gestion des affaires publiques.

« Il ne faudrait pas prendre la jeunesse comme tout un bloc parce qu’il y a une jeunesse saine que nous encourageons, mais il y a une jeunesse malsaine qui s’associe aux ennemis du peuple togolais, ceux qui nous oppriment et nous imposent la dictature. L’enjeu est la libération du peuple Togolais », a-t-il prévenu.

Loin de douter du pouvoir de la jeunesse à apporter un changement, l’universitaire demande d’éviter le piège du jeunisme. C’est-à-dire la jeunesse pour la jeunesse.

Et d’ajouter : « L’assistance devrait comprendre qu’il ne faut pas diviser les générations, mais privilégier une collaboration intergénérationnelle. Il Ne faut pas avoir une tendance au jeunisme. Nous sommes au moins 5 ou 6 générations qui cohabitent en même temps, et la terre appartient à tous ».

Aujourd’hui, à force d’échouer en politique, mais de vouloir s’y accrocher, les leaders politiques ne sont plus des modèles pour la jeunesse. La politique elle-même étant discréditée, il faut que les jeunes acquièrent une conscience politique pour mieux participer au débat.

M E

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