Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Plusieurs dizaines de milliers de Togolaises et de Togolais dans les rues de Lomé
Publié le mardi 8 aout 2017  |  ANC Togo


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
CAP 2015 de nouveau dans les rues pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues depuis dix ans
Lomé, 03 août 2017. CAP 2015 de nouveau dans les rues pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues depuis dix ans. Partie de Bè-Gakpoto, cette marche de cette coalition de cinq partis dits de gauche, a chuté au bas fonds du Collège Saint Joseph où Mme Adjamagbo-Johnson et Jean-Pierre Fabre ont une nouvelle fois embrayé sur la nécessité d`opérer les réformes. L`ambiance durant cette marche a été entretenue par des prestations de plusieurs artistes de la chanson togolaise dont Ras Ly et Amen Jah Cissé.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier



Ils étaient près de cent milles à avoir répondu à l’appel de l’opposition togolaise réunie au sein de CAP 2015, pour dire « non ! ça suffit ! » et demander que le Chef de l’Etat daigne enfin ouvrir les yeux sur les réalités quotidiennes du peuple togolais.

La marche qui devait démarrer à 10h, n’a commencé que vers 13h à cause de nombreuses tracasseries imposées aux militants de l’ANC venant des localités voisines. Le Chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, a du se rendre précipitamment à Kpogan pour faire libérer les 7 bus affrétés par les militants ANC des fédérations des Lacs et Vo et retenus par des gendarmes dépêchés sur les principaux axes routiers menant à Lomé. Tout véhicule ayant à bord quelques personnes en orange était systématiquement arrêté. Ces tracasseries et brimades organisées par le régime rétrograde RPT/UNIR et exécutées avec zèle par la gendarmerie avaient pour seul et unique but d’empêcher les populations de rejoindre la grande manifestation de ce jeudi 03 août 2017. Malgré tout cela, ils étaient près de cent milles à avoir répondu à l’appel de CAP 2015. Nous reviendrons sur le comportement inadmissible d’un nervi du RPT/UNIR déguisé en officier de gendarmerie que le Chef de file de l’opposition a rencontré à Kpogan.

C’est seulement vers 15h que le long cortège est arrivé au Bas-fond du Collège St Joseph, après un parcours de huit kilomètres à travers les rues de Lomé depuis le rond-point Bè-Gakpoto .

Au programme du meeting deux interventions très importantes ; celles de la Présidente de CAP 2015 et du Chef de file de l’opposition.

Après avoir remercié l’assistance, Brigitte Adjamagbo-Johnson est revenue longuement sur les objectifs de cette grande manifestation : dénoncer les coups de force permanents du régime RPT/UNIR pour se maintenir indéfiniment au pouvoir, condamner fermement le refus obstiné du Chef de l’Etat de rechercher le dialogue et le consensus avec l’opposition démocratique pour une sortie de crise, exiger la relecture de la loi portant création des communes, la mise en œuvre rapide et consensuelle des réformes politiques prévues par l’APG et l’organisation des élections locales.

La présidente de CAP 2015 a saisi l’occasion pour dénoncer et condamner en ces termes, la pseudo consultation des populations par Mme Awa Nana Daboya et sa fameuse commission de réflexion : « Pendant que les populations peinent à manger une le fois par jour, Awa Nana Daboya et sa commission de réflexion s’offrent une tournée nationale aux frais du contribuable dans le seul but de tromper le peuple togolais. Je voudrais leur demander qu’au terme de cette tournée, ils disent au chef de l’Etat que le peuple togolais veut la démocratie, la limitation des mandats, le scrutin uninominal majoritaire à deux tours ainsi que la transparence et l’équité dans les consultations électorales. »

Jean-Pierre Fabre, pour sa part, s’est félicité de la grande mobilisation de ce jour malgré les nombreuses entraves et tracasseries mises en place par la dictature RPT/UNIR, un régime qui se refuse à toute évolution. Le Chef de file de l’opposition a raconté dans le détail l’incident du matin à Kpogan et a vivement condamné l’utilisation de la gendarmerie nationale à des fins politiques. Puis il a fait remarquer que pendant qu’il crie sur tous les toits qu’il œuvre pour la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO, le Président de la CEDEAO, Faure Gnassingbé, restreint les libertés de circuler dans son propre pays. C’est à se demander si le Togo fait partie de la CEDEAO.

Revenant sur la grande manifestation de ce jour, le Président national de l’ANC a déclaré : « C’est ensemble qu’au lendemain du drame que notre pays a connu en 2005 nous avons signé l’Accord politique global (APG). Ils ont signé cet accord. Ils ont l’obligation de respecter leur engagement. Ils sont obligés de mettre en œuvre les réformes. S’ils refusent, c’est parce qu’ils ne connaissent que le mensonge et l’arbitraire. » Puis Jean-Pierre Fabre a appelé les populations togolaises à s’organiser pour barrer la route aux coups de force permanents du régime quinquagénaire RPT/UNIR : « Nous sommes dans une dictature militaire qui régit ce pays par des coups de force permanents. Le père, pendant près de quarante années n’a utilisé que des coups de force. Aujourd’hui, le refus de mettre en œuvre les réformes préconisées par l’APG en est un exemple. Tous les scrutins depuis la signature de l’APG ne sont que des coups de force électoraux.


Le rejet par les députés RPT/UNIR du projet de loi de révision constitutionnelle soumis par le gouvernement ainsi que celui des deux propositions de loi introduites par les députés de l’opposition, dans le cadre de la mise en œuvre des réformes politiques, ne sont que des coups de force sordides. La loi portant création des communes, dont le caractère discriminatoire, tribaliste, ségrégatif et d’exclusion va à l’encontre des intérêts des populations togolaises, est également un coup de force. La mobilisation de la gendarmerie pour empêcher les populations de se rendre à une manifestation politique est encore une preuve de ce coup de force permanent. Nous devons arrêter tout cela. »

Pour conclure, Jean-Pierre Fabre a annoncé toute une série de manifestations pour contraindre Faure Gnassingbé à ouvrir des discussions pour la mise en œuvre des réformes.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires