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TOGO: Un programme « spécifique » de lutte contre les grossesses des jeunes filles bientôt disponible
Publié le mercredi 15 janvier 2014  |  togosite.com




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« Si la situation de la jeune fille dans le monde est préoccupante, au Togo, elle mérite une attention soutenue car certaines études montrent que 7% des femmes de 15 à 49 ans mariées l’ont été avant l’âge de 15 ans et 29,1% avant l’âge de 18 ans. 17,3% de grossesses ont été précoces et le taux de fécondité chez les adolescents est estimé à 88 pour mille ».

C’est sur ces chiffres « alarmants » que le directeur général de la santé, Koku Sika Dobgé a ouvert mardi à Lomé, la réunion de mobilisation et de plaidoyer en direction des décideurs politiques et acteurs au développement sur la thématique de la santé sexuelle et reproductive des adolescentes et jeunes filles au Togo.

Organisée par l’Alliance pour la Recherche et le Renforcement des Capacités (ARECA), cette rencontre placée sous le thème « grossesses précoces : un frein au développement et à l’épanouissement de la jeune fille », vise à réaffirmer l’engagent des uns et des autres à la cause de la jeunes fille.

C’est également le lieu de s’entendre sur les voies et moyens qui doivent permettre de lutter contre les grossesses des jeunes filles, « frein à leur éducation ».

« Notre rôle à cette rencontre, c’est d’attirer l’attention des autorités et hommes politiques et des ONG pour leur dire que notre jeunesse et en particulier la jeune fille togolaise est en danger comme toutes les jeunes filles vivant dans les pays en voie de développement. Par la présente, nous voulons inciter les gens à faire des actions, sensibiliser les parents ou mettre à disposition des jeunes, les moyens pour s’éduquer ou avoir les informations », a mentionné le docteur Moukaïla Tchagafou, directeur exécutif d’ARECA.

Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) aborde cette question relative à la jeune fille sous plusieurs angles en appuyant les ministères en charge de l’éducation pour intégrer dans le curricula un module de prévention du VIH/Sida et des mesures sur la santé de la reproduction.

L’organisation pense désormais aller vers l’appui des infirmeries scolaires, « de manières à ce qu’elles puissent prendre en charge les jeunes dans les établissements scolaires », a indiqué Abra Aféli, chargée de programmes à l’UNFPA-Togo.

Des actions sont également envisagées au niveau extrascolaire, sans compter celles faites jusque dans les milieux reculés pour interpeler la jeune fille sur les maladies sexuellement transmissibles (MST) et le VIH/Sida.

Les acteurs intervenant dans ce domaine se sont engagés, à la fin des discussions pour mettre en œuvre cette année, un programme spécifique de lutte contre les grossesses en milieu scolaire avec l'appui des ministères concernés.

Telli K.

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