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Des officiers africains à la tête des forces de paix sur le continent, nouvelle règle ou exception?
Publié le vendredi 11 aout 2017  |  Jeune Afrique


© Autre presse par DR
Mahamat Saleh Annadif, Tchadien, patron de la MINUSMA


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Le lieutenant-général kényan Leonard Muriuki Ngondi a été nommé mardi 8 août commandant de la Minuad au Darfour. Une désignation qui porte désormais à cinq sur huit le nombre d'Africains à la tête des opérations de maintien de la paix sur le continent.

«C’est une évolution positive : les natifs du continent sont de plus en plus désignés pour commander les Casques bleus au sein des opérations de maintien de la paix en Afrique. » Jean Delors Biyogue-Bi-Ntougou, spécialiste entre autre des mécanismes africains de paix et de sécurité, estime même que cette « tendance est en train de devenir une règle ».

Dernière illustration en date : le mardi 8 août, António Guterres, secrétaire général de l’ONU, et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (UA), ont annoncé la nomination du lieutenant-général kényan Muriuki Ngondi comme commandant de la force hybride ONU-UA au Darfour (Minuad), en remplacement du général pakistanais Fida Malik.


Qui sont les officiers africains qui commandent les Casques bleus?

Fin décembre 2015, à la tête du commandement militaire de la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco), c’est un haut-officier brésilien, Carlos Alberto dos Santos Cruz, qui a laissé sa place au général de corps d’armée Derrick Mbuyiselo Mgwebi, de nationalité sud-africaine. Ils ne sont d’ailleurs aujourd’hui que deux non-Africains à diriger des Casques bleus sur le continent : le Général de division chinois Wang Xiaojun à la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) et le général de division belge Jean-Paul Deconinck à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies au Mali (Minusma).

Après le limogeage du général kényan Johnson Mogoa Kimani Ondieki, commandant de la force de l’ONU au Soudan du Sud (Minuss) pour de « graves lacunes identifiées » en novembre, cinq opérations de maintien de la paix sur les huit encore présentes en Afrique sont dirigées, du point de vue militaire, par des officiers originaires du continent, ressortissants du Nigeria, du Sénégal, de l’Afrique du Sud, du Kenya et de l’Éthiopie.

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