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A la Une: les attentats de Barcelone et Ouagadougou
Publié le vendredi 18 aout 2017  |  RFI


© aLome.com par Androuicha
Attentat terroriste à l’Hôtel Radisson Blu de Bamako
Vendredi 20 novembre 2015. Bamako.Attentat terroriste à l’Hôtel Radisson Blu


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«La série noire continue», se désole Wakat Séra. Quatre jours après l’attaque de Ouagadougou, non seulement Barcelone a été frappée hier, mais aussi Djibo, dans la région du Sahel Burkinabé. Un véhicule militaire a sauté sur un engin explosif. Bilan : 3 soldats tués et deux autres gravement blessés, raconte le quotidien.

«Le terrorisme n’a pas de frontières », se désole Wakat Séra qui souligne que l’attaque de dimanche dans la capitale burkinabé et celle d’hier, dans la capitale catalane, présentent de nombreuses ressemblances. Dans les deux cas, ce sont des lieux touristiques qui ont été visés. C’est « la même cruauté et le même délire funeste d’ôter la vie » qui se sont exprimés même si les modes opératoires sont différents, renchérit le quotidien Aujourd’hui au Faso.

Pour Wakat Séra, il faut agir. Le terrorisme est un phénomène « mondial » qui « doit rencontrer une riposte universelle », écrit le journal. « Il faut surtout mettre à profit toutes les intelligences disponibles, l’ennemi commun à abattre étant sans pitié, et se révélant souvent être notre voisin de tous les jours », estime encore le quotidien.

Qui est derrière l’attaque de Ouagadougou

Il y a tout de même une différence majeure entre ces deux attaques : l’une a été revendiquée, l’autre pas. « L’attaque des Ramblas a été immédiatement revendiquée par l’Etat islamique, alors que (...) celle de Ouagadougou est toujours orpheline », précise Wakat Séra. Cette question qui est derrière l’attentat du café Aziz Istanbul ? – elle agite toujours plusieurs quotidiens burkinabés ce matin. Ainsi, Aujourd’hui au Faso s’interroge : « Serait-ce l’œuvre d’AQMI ? d’Al Mourabitoune ? d’Ansar-Al charia ?»

Le journal multiplie les hypothèses : « Est-ce un deal monté de toute pièce pour " punir " le Burkina Faso de ne plus les materner comme c’était le cas sous l’ex-régime ? Est-ce l’œuvre de revanchards du régime déchu, dont les noms de certains reviennent dans les conversations de Radio-couloir et de sa consœur Radio trottoir ? Est-ce parce que les commanditaires n’ont pas encore été payés que les exécutants tardent à afficher leur nom (...) ? Est-ce parce que le Burkina a des soldats à la MINUSMA et en aura à la Force G5-Sahel, que l’horreur a ainsi frappé deux coups en 19 mois ? » Et elle est là en réalité, la question qui agite la presse burkinabé : « Pourquoi encore le Burkina Faso ? » Question que pose Aujourd’hui au Faso sans pouvoir y apporter de réponse.

Témoignages de solidarité

Montrer au Burkina qu’il n’est pas tout seul. C’est le sens de la visite d’Alpha Condé hier, à Ougadougou, selon le site MédiaGuinée.org. Le président guinéen, qui est aussi le président en exercice de l’Union africaine, s’est recueilli au café Aziz Istanbul et a félicité les forces de l’ordre qui sont intervenues dimanche, détaille Fasozine. Ce déplacement, il faut le voir comme une marque de solidarité de la Guinée, mais il avait surtout "pour but d’exprimer le soutien de tout un continent à l’endroit du Burkina Faso", insiste le journal burkinabé qui révèle que le président guinéen a donné 100.000 dollars pour venir en aide aux familles des victimes.
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Attaque à Ouagadougou : ce qui s`est passé
Publié le: 14/8/2017  | 


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