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Togo: climat de peur et de tension au lendemain des manifestations réprimées
Publié le lundi 21 aout 2017  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
La manifestation du PNP n’a jamais démarré à Lomé ce samedi, elle a été dispersée
Lomé, le 19 août 2017. Préfecture d`AGOE. La marche du PNP n’a jamais démarré à Lomé ce samedi, elle a été dispersée via des tirs de gaz lacrymogène par les forces de l`ordre et de défense, plusieurs blessés ont été dénombrés.


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La ville de Sokodé est plongée, dimanche 20 août, dans un climat de peur, au lendemain de la manifestation du Parti national panafricain (PNP), au cours de laquelle au moins deux opposants ont été tués par des tirs des forces de l'ordre. A Lomé, la capitale, la situation reste encore plus tendue, après une nouvelle tentative de manifestation du PNP, ce dimanche matin, toujours pour réclamer le retour à la Constitution de 1992. Le secrétaire général du PNP, le docteur Sama, a été arrêté. Il était toujours au commissariat dans la soirée de dimanche.

Lomé, Anié, Kara et Sokodé : ce sont autant de villes du Togo où des manifestations d'opposants ont été violemment dispersées, samedi 19 août, par les forces de l'ordre.

C'est à Sokodé, ville du centre du pays, située à plus de 300 km au nord de la capitale, et bastion du PNP, que la répression a été la plus brutale. Au moins deux manifestants ont été tués, admettent les autorités.

Sokodé désert

Les témoignages recueillis par RFI, dans la matinée de ce dimanche 20 août, insistent sur le climat de peur qui règne à Sokodé. Ils décrivent une ville déserte, ayant des airs de ville-fantôme, avec des militaires postés aux principaux carrefours.

D’autres témoins affirment que de nombreux manifestants ont fui Sokodé par peur d'être arrêtés tandis que d’autres se terrent chez eux, comme cet homme, qui a souhaité conserver l'anonymat. Il était dans le cortège, samedi, et affirme que la nuit de samedi a été « une nuit de terreur ».
... suite de l'article sur RFI


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