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Manifestations du samedi 19 juillet : le gouvernement déplore les heurts et rappelle son attachement aux lois de la République
Publié le mardi 22 aout 2017  |  Republique togolaise


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Séance de questions orales au Parlement touchant les ministères de l`Enseignement et de la Sécurité
Lomé, le 27 octobre 2016. Assemblée Nationale. Les Députés GOGUE Tchabouré et KAMPATIBE d`ADDI et Jean Hotonou KISSI du CAR ont interpellé le Gouvernement sur la reprise partielle du concours d’entrée dans les ENI de Tsévié et Dapaong, la réhabilitation des Commissariats de police de Dapaong et de Niamtougou et l’élaboration du statut particulier des enseignants. Ont répondu à cette interpellation, les ministres Komi Tchakpele des Enseignements primaire et secondaire, Gilbert Badjilbayéna BAWARA de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, et Yark Damehane de la Sécurité et de la Protection civile. Sur cette photo, G. B. BAWARA.


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Un communiqué gouvernemental en date de ce lundi et signé du Ministre de la Sécurité et de la Protection sociale, le Col Yark Damehane (photo), revient sur les évènements du samedi 19 juillet en marge d’une manifestation d’un parti politique d’opposition, le PNP.

Dressant le bilan de cette journée marquée par des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants, faisant état de 02 décès, 57 blessés parmi les forces de l’ordre et 20 blessés au sein des manifestants, le Président de la République et l’ensemble du gouvernement, ont exprimé leurs sincères condoléances aux familles éplorées et des vœux de prompts rétablissements aux blessés.

Le Gouvernement a en outre tenu à rétablir la vérité sur les conditions dans lesquelles s’est déroulée la manifestation, suite à certaines informations jugées inexactes, relayées par des médias nationaux et internationaux. Si la manifestation a bien été autorisée, les observations et recommandations du gouvernement concernant les lieux et les itinéraires, n’ont pas été prises en compte par les responsables du parti d’opposition. Ces derniers ont par ailleurs boycotté une réunion prévue à cet effet, précise le communiqué.

Alors que la loi lui permettait de surseoir aux dites manifestations, le gouvernement, comptant sur le sens des responsabilités des leaders de l’opposition, dit avoir laissé faire. Si, dans plusieurs villes du pays, les manifestations se sont déroulées sans incidents majeurs, à Sokodé, elles ont dégénéré. De violents affrontements avec des pertes en vies humaines, des blessés et des dégâts matériels ont été déplorés.

Le communiqué gouvernemental déplore la partialité dans le traitement de l’information notamment par des médias internationaux. Les méfaits et la violence des manifestants sont passés sous silence, tandis que la riposte des forces de l’ordre est exagérément mise en avant. L’usage d’armes à feu, dont certaines ont été arrachées aux éléments des forces de sécurité et d’autres de provenance non encore identifiée, a été signalé.

Les enquêtes diligentées par le gouvernement permettront de situer les responsabilités et d’identifier les auteurs, apprend-on.

L’attachement de l’Exécutif à la construction d’un Etat de droit dans le respect des lois et textes en vigueur a été réitéré.





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