Les 27 personnes interpellées à Lomé lors des manifestations des 19 et 20 août derniers organisées par la Parti National Panafricain (PNP) ont été jugées ce mardi au Tribunal de Lomé.
Après délibération, 12 ont été relâchées au bénéfice du doute. Le Secrétaire général du PNP, Dr Kossi Sama qui figure également au rang des personnes interpellées, a été condamné à 18 mois de prison, dont 09 avec sursis. Les autres écopent d’un emprisonnement de 12 mois dont 7 avec sursis.
Du côté du collectif des avocats de la défense, c’est un sentiment de déception après le verdict. « Nous sommes sortis très frustrés par cette décision ; parce que nous sommes en matière pénale, et lorsque vous poursuivez quelqu’un, il faut avoir la possibilité de démontrer individu par individu, la participation de la personne à l’infraction qui lui est reprochée. Je ne vois pas comment ils ont réussi à asseoir la culpabilité de tous ceux qu’ils ont condamnés (…) ; normalement, c’est tout le monde qui doit être relaxé parce que c’est dans les mêmes conditions qu’on a arrêté tout le monde », a fait savoir le porte parole du collectif des avocats, Me Paul Dodji Apévon qui dénonce un « procès politique ».
« En réalité, juridiquement, il n’y a pas d’éléments pour asseoir la culpabilité. C’est un procès politique et tout ça est fait pour intimider », a-t-il ajouté.... suite de l'article sur Autre presse
Violences du 19 août 2017 au Togo - Point global sur les arrestations et les enquêtes par le ministre AGBETOMEY Publié le: 24/8/2017 |