Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Diplomatie

Diplomatie française: l’aide publique au développement à l’heure Macron
Publié le mercredi 30 aout 2017  |  RFI


© Autre presse par France Bleu
Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle en France en 2017


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Lors de son premier discours annuel aux ambassadeurs, mardi 29 août, Emmanuel Macron a annoncé une aide publique au développement à hauteur de 0,55 % du revenu national brut d'ici 2022. L'AFD s'en félicite. Mais c'est toujours en deçà des objectifs de l'ONU. Oxfam souligne au passage que cette annonce entre en contradiction avec les restrictions budgétaires par ailleurs annoncées en la matière à court terme.

«L'Afrique n'est pas seulement un continent des crises. C'est un continent d'avenir. Nous ne pouvons le laisser seul». Ces mots sont ceux du président Macron devant les ambassadeurs, mardi à l'Elysée.

Le chef de l'Etat français n'entend pas revenir sur les engagements français en la matière. Aujourd’hui, Paris consacre entre 0,37 % et 0,38 % de son revenu national brut (RNB) à l’aide publique au développement.

En 2022, Emmanuel Macron souhaite que cela soit 0,55 % du PNB. « C'est un effort considérable dans un contexte de sérieux budgétaire », observe le directeur de l'Agence française de développement (AFD), Rémi Rioux.

Depuis l'université d'été du Medef (patronat), ce dernier se dit soulagé : M. Macron « est intervenu à de nombreuses reprises sur le rééquilibrage entre sécurité, développement, le sujet migrations et développement », note-t-il.

C’est donc mieux, mais c'est encore «largement insuffisant» aux yeux de Clara Jamart, responsable du plaidoyer pour le financement du développement chez l'organisation non gouvernementale Oxfam.

Développement : la France, un mauvais élève

Et de rappeler « les besoins que peuvent avoir les pays les plus pauvres pour financer l'accès à l'éducation, l'accès à l'eau, l'accès à la santé, etc.», mais aussi «les engagements historiques qui ont été pris collectivement ».

Clara Jamart fait notamment référence aux engagements pris par tous les pays développés devant l'Assemblée générale des Nations unies pour augmenter leurs budgets alloués à l'aide au développement.
... suite de l'article sur RFI


 Commentaires