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Condamnations après les manifestations du PNP/L’heure est aux appels devant la justice
Publié le vendredi 1 septembre 2017  |  aLome.com


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Quinze personnes condamnées (sur les 27 inculpées à Lomé) à des peines allant de 5 à 9 mois de prison ferme, après les manifestations organisées par le PNP le 19 août dernier
Lomé, le 29 août 2017. Palais de justice de Lomé. La justice togolaise a condamné quinze personnes (sur les 27 inculpées à Lomé) à des peines allant de 5 à 9 mois de prison ferme, après les manifestations organisées par le PNP le 19 août dernier dans cinq villes du Togo, pour exiger des réformes politiques et institutionnelles.


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Comparus, ce 29 août 2017 devant le tribunal correctionnel de Lomé siégeant en matière de flagrant délit, les 27 prévenus des manifestations du 19 et 20 août 2017 organisées par le Parti National panafricain (PNP), à Lomé, devaient répondre des chefs d’accusation de "rébellion, destruction des biens publics et privés, et de provocations aux forces publiques dans l’exercice de leur mission (exercices de voies de fait)".

"Nous allons faire appel, car c'est une décision qui a frustré plus d'un", a informé l'AFP Me Raphaël Kpandé-Adzaré, un des avocats des 27 prévenus, tout comme l'a dit Me Dodji Apévon, au terme de ce procès.

Parmi les prévenus, il y avait le Secrétaire Général du PNP, Dr Kossi SAMA. 14 personnes ont été reconnues coupables par le tribunal de Lomé et condamnées à 12 mois de prison, dont 7 avec sursis.

Le docteur SAMA, pour sa part, retourne en prison avec une peine plus lourde. Il a écopé de 18 mois de prison, dont 9 avec sursis.

12 des personnes du groupe ont bénéficié d’insuffisances de preuves à leur encontre et ont été relaxées. Parmi les dégâts dont ils sont accusés d'être les auteurs, on signale aussi deux cars des forces publiques abîmés.

D'autres militants et sympathisants du parti PNP ont comparu à la même date devant les tribunaux d'autres villes du Togo (notamment Kara, Sokodé et Atakpamé) pour les mêmes chefs d’accusation au cours des manifestions sus-mentionnées, à l’intérieur du pays.

Au total, 66 personnes avaient été placées sous mandat de dépôt sur l'ensemble du pays, à la suite des manifestations du 19 août 2017, qui avaient fait officiellement deux morts à Sokodé.

Edem G. & P. T.

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