Ecobank et Orabank choisissent la foire Adjafi pour faire des annonces aux jeunes entrepreneurs

Économie

Publié le lundi 4 septembre 2017 | GLOBAL ACTU

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Nouvelle forme de publicité d`ORABANK-Togo à Lomé
Lomé, le 16 février 2017. Nouvelle et innovante forme de publicité d`ORABANK-Togo dans la capitale togolaise.

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Les jeunes entrepreneurs réunis sur l’aire de jeu du lycée d’Agoè à Lomé à la faveur de la 6ème édition de la foire Adjafi ont pris part à la 2ème journée du forum sur l’agro-industrie, avec en toile de fond, deux communications et un panel.

Il s’agit de «les métiers connexes de l’entrepreneuriat agricole » ; «comment faire évoluer les chaînes de valeurs et l’agro-industrie ? » et «la problématique du financement des filières porteuses : cas de l’ananas, des tomates, du soja, des poulets et du poisson».

Sur le point précis du financement des filières porteuses, un jeune entrepreneur a fait observer aux représentants des institutions financières de la place qu’à l’occasion de ces rencontres, ceux qui représentent les banques sont très ouverts mais lorsqu’ils retournent dans leurs institutions respectives, ils redeviennent des institutions fermées.

«C’est une problématique qui est vraie, réelle et vérifiée», a indiqué Simplice Bébessiki, représentant d’Ecobank.

Selon celui-ci, en 2018, la banque panafricaine va mettre en place une usine de crédits en faveur des Petites et moyennes entreprises (PME), surtout pour le secteur de l’agro-alimentaire. « A travers ce projet, nous ferons suivre chaque jeune entrepreneur qui fera la demande de crédit chez nous, d’un gestionnaire et en une semaine, la banque lui dira s’il sera financé ou pas », a-t-il ajouté.

Eyana Assih d’Orabank pense par contre que les jeunes entrepreneurs ne s’adressent pas aux services compétents puisque selon lui, la banque qu’il représente est la seule institution financière au Togo, après les institutions de micro finance, à financer les projets jusqu’à 300.000 francs CFA.

Les jeunes entrepreneurs ont pris également connaissance des mécanismes étatiques de financements. A ce propos, on peut noter le FAIEJ qui finance individuellement les jeunes de moins de 35 ans jusqu’à concurrence de 2,5 millions de francs et les groupes jusqu’à 6 millions.

Il y a aussi le PAIEJ-SP qui donne des financements qui peuvent aller jusqu'à 150 millions de francs CFA et surtout le Programme national de promotion de l’entreprenariat rural (PNPER), un projet de l’Etat togolais et du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) qui compte créer d’ici les trois (3) prochaines années 18.000 entreprises. Les demandeurs de crédits relatifs au PNPER peuvent eux bénéficier jusqu'à 15 millions.

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