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Togo: Edem Kodjo rompt le silence autour de la « date du 13 janvier 1963 »
Publié le vendredi 17 janvier 2014  |  aLome.com


© Autre presse par DR
Edem Kodjo, ancien Premier ministre togolais


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Deux fois Premier ministre du Togo, Edem Kodjo (ancien Secrétaire général de l’OUA, aujourd’hui Président de la Fondation « Pax Africana ») s’abstient depuis un bon moment de se prononcer sur les faits et gestes politiques au Togo. Il rompt toutefois le silence autour de la nouvelle donne autour du « 13 janvier 1963 » (date de l’assassinat du père de l’indépendance togolaise, Sylvanus Olympio).

Depuis ce 13 janvier 2014, la journée du « 13 janvier » n’est plus fériée au Togo, selon une décision de l’exécutif. Voici, en exclusivité, la réaction de l’ancien Premier ministre Edem Kodjo autour de ce sujet :
« Je m’étais promis de ne plus me mêler des affaires de politique politicienne togolaises au grand dam de mes amis journalistes et de l’opinion dans son ensemble. Mais aujourd’hui, il me faut absolument m’exprimer face à l’énorme novation que constitue la mise au rencart de la fête du 13 Janvier. Dès que la révolution togolaise prit forme en 1990, je n’ai jamais cessé de dénoncer cette fête de la "Libération" qui est en réalité une fête qui divise les Togolais et qui ne recherche pas l’union ni l’indispensable réconciliation.
Premier Ministre du Gal Eyadèma Gnassingbé de 1994 à 1996, je ne me suis jamais présenté aux célébrations du 13 Janvier. Quand je devins Chef de Gouvernement avec Faure Gnassingbé en 2005, je n’ai jamais cessé d’insister auprès de lui pour que l’on abandonne cette fête qui est, je me cite « une fête qui divise ». Ayant obtenu son accord express, j’ai décidé alors de prendre part à ce que je considérais alors comme des « mesures transitoires » et des célébrations intérimaires.

Il aura donc fallu huit bonnes années pour que mon souhait qui était par ailleurs la volonté du Chef de l’Etat se réalise pour qu’enfin cette célébration soit bannie. Huit ans, comme quoi, en politique, « le temps se moque de ce que l’on fait sans lui », le temps du compromis, le temps des palabres, le temps de l’oubli.
Je me réjouis de ce qu’une nouvelle fête de la Réconciliation soit à l’étude et verra bientôt le jour. Cette nouvelle festivité, je l’espère, ne fera pas d’ombre à l’inoubliable célébration de l’indépendance du 27 Avril que l’on a eu tant de peine à réhabiliter dès l’année 2006.
Ce n’était pas facile au départ, mais aujourd’hui, cette chose-là, cette grand-chose est faite. Laetare Jerusalem. Laetare PAX AFRICANA (Réjouis-toi Jerusalem! Lit-on dans la Bible) ».


Edem Gadegbeku



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