Togo-Manifestation des 6 et 7 septembre prochains : Jean-Pierre Fabre, Tikpi Atchadam et autres face à la presse

Politique

Publié le mardi 5 septembre 2017 | GLOBALACTU

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Conférence de presse en prélude aux manifestations des 6 et 7 septembre 2017 de l`Opposition
Lomé, le 4 septembre 2017. Siège de la CDPA. Conférence de presse des principaux leaders des formations d`opposition qui prennent part aux manifestations des 6 et 7 septembre 2017, sur toute l`étendue du territoire national. Une sortie médiatique marquée par la réapparition publique officielle de TIKPI ATCHADAM du PNP, depuis les marches des 19 et 20 août 2017.

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Où se tiendront la marche de la coalition CAP 2015-G6-PNP-Santé du peuple et autres partis politiques les 6 et 7 septembre prochains ? La question des itinéraires se posera-t-elle encore ? quelles couleurs porteront les manifestants ? Qu’en est-il des manifestations organisées par la diaspora togolaise dans plusieurs pays ?

Voilà autant de questions auxquelles les douze (12) responsables de cette nouvelle coalition qui lutte pour l’avènement des réformes politiques au Togo ont répondu ce lundi à Lomé au cours d’une conférence de presse, avec la présence effective de Tikpi Atchadam, le président du Parti national panafricain (PNP).

Cette marche pour le retour à la Constitutionnelle originelle du 14 octobre 1992 et bien d’autres revendications, se fera, selon ces acteurs politiques, dans toutes les préfectures du Togo.

Sur la question de l’organisation des manifestations dans le week-end voulu par le ministre de l’administration territoriale, le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre a tenu à souligner qu’au regard de la loi, « rien n’interdit à personne d’organiser des manifestations publiques en semaine ».

Pour le leader du PNP, la véritable question qui se pose au Togo ne concerne ni l’itinéraire de la marche, ni le lieu ou le jour qu’elle doit avoir lieu. « C’est une question d’opposition à l’alternance. Tout le reste n’est que subterfuge », a-t-il précisé.

Il a fait observer que la marche du PNP qui a été « réprimée dans le sang » le 19 août dernier, s’est tenue dans le week-end. « Un communiqué, même s’il vient d’un ministre comme Boukpessi, ne peut abroger une loi », a-t-il conclu.

« Nous avons voulu que cette marche soit nationale. Le tricot n’est pas un débat. Tout le monde sera habillé comme il l’entend », a indiqué M. Atchadam.

« Je sais que je suis filé mais il faut que je sorte pour monter aux Togolais que je suis là avec eux », a-t-il fait savoir concernant la question de sa vie qui serait en danger.

Au cours des discussions avec le ministre de l’administration territoriale, a relevé Brigitte Adjamagbo Johnson, présidente de CAP 2015, celui-ci a voulu que la marche soit organisée dans deux (2) localités de chaque préfecture. « Nous lui avons rappelé que tout le peuple togolais veut marcher, et que cette marche aura lieu dans toutes les préfectures », a-t-il dit.

A en croire Tikpi Atchadam, ce qui se passe dans la diaspora avec des marches ici et là ne vient pas d’un hasard. « C’est une coordination. A la diaspora, ils ont fait de la question togolaise, une question africaine », a-t-il souligné.

La coalition de l’opposition demande, au-delà du retour à la constitution de 1992, le droit de vote de la diaspora togolaise, l’arrêt des poursuites des militants du PNP, la libération des manifestants arrêtés les 19 et 20 août derniers.

Cette sortie médiatique sera suivie d’une visite des 12 responsables à la prison civile de Lomé pour voir dans quel état sont les militants du PNP détenus. Demain mardi, une « opération coup de poing » se déroulera dans six (6) points clés de la capitale togolaise, opération au cours de laquelle les acteurs politiques vont appeler les Togolais à la mobilisation générale.

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