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Togo: Avis mitigés des opposants sur le projet de loi de Faure Gnassingbé sur les réformes
Publié le mercredi 6 septembre 2017  |  aLome.com


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Foule monstre à une manifestation de plusieurs partis d`opposition du Togo pour dénoncer la gouvernance sous Faure GNASSINGBE
Lomé, le 06 septembre 2017. Principales artères de la capitale togolaise. Une large coalition de l`opposition togolaise bat le pavé dans la capitale comme dans plusieurs autres villes du pays pour exiger le "retour à la Constitution de 1992, le vote de la diaspora et l’élargissement des opposants condamnés après les violences des 19 et 20 août 2017 ayant émaillé une manifestation du parti PNP (Parti national panafricain)". Une foule monstre participe à cette mobilisation.


Fichier joint:
Constitution de 1992 réclamée par une partie de l`opposition togolaise
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La grande coalition de l’opposition togolaise (CAP 2015, G6, PNP et plusieurs autres partis) à l’origine de la manifestation synchronisée de ce 06 septembre 2017 à Lomé et dans plusieurs villes du Togo, a maintenu sa seconde journée de protestations contre l’actuelle gouvernance du Togo sur ce jeudi.

Ce mercredi, des dizaines de milliers de militants et sympathisants de l’opposition, une foule monstre qu’on n’a plus vue depuis 2012 dans les rues de Lomé, ont dénoncé via des chants, pancartes et slogans divers "maux qui minent la gouvernance du Togo depuis 2005 sous Faure Gnassingbé, en exprimant leur exaspération"!

"Nous allons continuer de mobiliser le peuple, tant que les réformes tant voulues par les uns et les autres ne seront pas une réalité", a prévenu Me Dodji Apevon des FDR, même s’il a concédé que "l’adoption d’un avant-projet de loi sur la révision constitutionnelle est un premier signal". "Nous voulons des gestes concrets", rappelle Komi Wolou, 1er responsable du PSR.



L’Opposition n’a ni chaud ni froid devant l’avant-projet de loi adopté mardi



Durant la marche et le meeting tenus ce mercredi dans la capitale du Togo, plusieurs responsables de partis d’opposition ont analysé et commenté l’annonce de l’adoption par le Gouvernement ce mardi de l’avant-projet de loi ouvrant la voie à la révision de la Constitution autour de la limitation des mandats et de l’adoption du mode de scrutin à deux tours.

Sans détours, J-P Fabre, chef de file de l’opposition, a qualifié cette démarche officielle de "piège à cons". Pour sa part, Tikpi Atchadam dont le parti -le PNP- a le vent en poupe ces derniers mois dans plusieurs villes togolaises, a qualifié le geste gouvernemental comme étant le fruit d’un "Conseil des ministres oiseux et vaseux. Il a été démontré que le régime en place ne veut pas de l’alternance. C’est cela la vraie réalité’.

"Nous sommes à la veille de la libération du peuple, au regard de la mobilisation de ce jour. Le CAR exige une application intégrale de l’APG et le déverrouillage de toutes les institutions de la République", a renforcé Me Yaovi Agboyibo, ancien Premier ministre sous Faure Gnassingbé et leader du CAR.

Une atmosphère de plus en plus délétère au nom de laquelle Gerry K. Taama, président du NET, ancien officier togolais, avertit: "Tout le monde veut les changements idoines. Nous resterons mobilisés pour arracher des avancées notables au pouvoir". Pour ce faire, il "faut appuyer sur l’accélérateur pour opérer les changements multiples souhaités par le peuple", renforce Me Tchassona Traore, leader du MCD.

Durant le meeting qui a conclu la longue journée de protestations de ce mercredi dans les rues de la capitale togolaise, Me Apevon, J-P Fabre et T. Atchadam ont tour à tour entretenu leurs militants présents sur l’urgence d’obtenir des réformes, aussi bien en français qu’en langues locales.

A cette occasion, Me Apevon a dénoncé les lourdes peines de prison infligées aux militants du PNP à Sokodé, en début de semaine, après la manifestation du 19 août 2017 dans cette ville, manifestation émaillée de violences qui ont fait officiellement "02 morts".


"La révision qu’induit le projet de loi du 05 septembre 2017 du Gouvernement va plus loin que l’esprit de la Constitution originelle de 1992, à l’article 52", a défendu ce mardi le ministre G. B. Bawara, cadre d’UNIR, formation au pouvoir. En ajoutant que "l’alternative qui reste, éventuellement en cas d’échec du projet de loi du 05 septembre au Parlement, sera le referendum".


Par Edem GADEGBEKU





Pourquoi l`UNIR a décidé d`organiser des marches républicaines et citoyennes selon G BAWARA
Publié le: 3/9/2017  | 


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