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Mobilisation massive de l’opposition au Togo
Publié le jeudi 7 septembre 2017  |  VOA AFRIQUE


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Foule monstre à une manifestation de plusieurs partis d`opposition du Togo pour dénoncer la gouvernance sous Faure GNASSINGBE
Lomé, le 06 septembre 2017. Principales artères de la capitale togolaise. Une large coalition de l`opposition togolaise bat le pavé dans la capitale comme dans plusieurs autres villes du pays pour exiger le "retour à la Constitution de 1992, le vote de la diaspora et l’élargissement des opposants condamnés après les violences des 19 et 20 août 2017 ayant émaillé une manifestation du parti PNP (Parti national panafricain)". Une foule monstre participe à cette mobilisation.


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Il serait 100 000 partisans de nombreux partis d’opposition regroupés mercredi dans 10 villes à travers le Togo pour manifester alors que le gouvernement a joué l’apaisement en annonçant des réformes constitutionnelles.

L’ONG Amnesty International a estimé à "au moins 100.000" le nombre de manifestants dans la capitale, selon son directeur au Togo, Aimé Adi. Notre correspondante sur place, Kayi Lawson, confirme cette estimation.


"Nous sommes fatigués au Togo", s’exaspère une Togolaise, qui explique que le mot changement est dans toutes les bouches, mais pas dans les actions du gouvernement.

Dans la rue, les manifestants ont scandé "on ne nous a pas donné d’argent, nous sommes là de notre plein gré".

"Je crois que le pouvoir comprendra le message", explique Maître Paul Dodji Apevon, président des Forces démocratiques pour la République (FDR).

"S’il le gouvernement s’entête, nous convoquerons les citoyens dans la rue", promet-il. "Nous continuerons jusqu’à obtenir ce que nous demandons".

Mardi, le conseil des ministres a adopté un avant projet de loi portant modification des articles 52, 59 et 60 de la constitution togolaise. Ces articles concernent en particulier la limitation des mandats et le mode de scrutin.


Validation du projet de loi

Le Conseil des ministres a validé un projet de loi de "modification constitutionnelle", concernant la "limitation des mandats et le mode de scrutin", que l’opposition réclame depuis plus de dix ans au régime du président Faure Gnassingbé, qui a succédé il y a douze ans à son père, lui-même resté au pouvoir près de quarante ans.

"Nous avons constaté qu’il y avait une attente forte au sein de la population", a expliqué à l’AFP le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara.

"La Commission de réflexion mise en place pour évaluer les attentes de la population", que l’opposition décriait comme une manière de gagner du temps, "n’a pas pu terminer son travail", a-t-il poursuivi, invitant les opposants au "dialogue et au débat".

Toutefois, la limitation à deux mandats présidentiels ne se fera pas de manière rétroactive selon le projet de loi. "Il n’y a pas de raison législative de le faire", a soutenu le ministre. "Mais nous avons besoin d’un consensus pour que cette réforme soit acceptée", soit les 4/5e des votes au parlement, a-t-il dit.

Une grande partie de l’opposition togolaise (coalition de cinq partis Cap 2015, le Groupe des six et le Parti National Panafricain -PNP), a décidé de s’unir mercredi pour de grandes marches à Lomé et en province.

Leurs revendications portent sur l’accélération des réformes constitutionnelles (limitation du mandat présidentiel et scrutin à deux tours), sur lesquelles le parti au pouvoir et le parlement travaillent depuis des années, sans aboutir sur rien de concret pour l’instant.

Malgré le pas en avant du gouvernement et de la présidence, l’appel à manifester dans 10 villes du Togo a été maintenu.

"Peuple déterminé"

"Unir (le parti présidentiel, NDLR) demande le dialogue dès qu’il est acculé", regrette Tikpi Atchadam, leader du PNP et figure importante des manifestations.

"Je pense que le peuple est déterminé car il en a marre", confie-t-il à l’AFP, invitant le chef de l’Etat à "sortir par la grande porte". "Je ne crois plus au dialogue avec le régime".

L’annonce du gouvernement n’a pas non plus découragé les manifestants.

Amnesty a appelé les autorité togolaise à "s’abstenir de tout recours injustifié ou excessif à la force lors des manifestations de l’opposition".

... suite de l'article sur Autre presse




Conseil des ministres adoptant un nouveau projet de loi autour de la révision constitutionnelle au Togo
Publié le: 5/9/2017  | 


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