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Togo : l’opposition de retour en masse dans les rues
Publié le jeudi 7 septembre 2017  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Foule monstre à une manifestation de plusieurs partis d`opposition du Togo pour dénoncer la gouvernance sous Faure GNASSINGBE
Lomé, le 06 septembre 2017. Principales artères de la capitale togolaise. Une large coalition de l`opposition togolaise bat le pavé dans la capitale comme dans plusieurs autres villes du pays pour exiger le "retour à la Constitution de 1992, le vote de la diaspora et l’élargissement des opposants condamnés après les violences des 19 et 20 août 2017 ayant émaillé une manifestation du parti PNP (Parti national panafricain)". Une foule monstre participe à cette mobilisation.


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Les deux journées de manifestations qui ont démarré ce mercredi au Togo à l’initiative de l’opposition ont été très suivies dans plusieurs villes du pays. La veille, le gouvernement avait annoncé le dépôt d’un avant-projet de loi consacrant la limitation du mandat présidentiel.

Dès les premières heures de la journée, ce mercredi, des centaines de manifestants ont répondu à l’appel de l’opposition et se sont rassemblées dans les rues de Lomé, ainsi que dans plusieurs villes de l’intérieur du pays. Les principales figures de l’opposition étaient en tête des différents cortèges : Jean-Pierre Fabre pour l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Tikpi Atchadam du Parti national panafricain (PNP), Yawovi Agboyibo du CAR…

Après avoir reporté les manifestations prévues les 30 et 31 août, l’opposition est cette fois de retour en force dans les rues ces 6 et 7 septembre pour contraindre le gouvernement à opérer des réformes politiques. Un retour sous le sceau de l’unité, de nombreux regroupements et partis ayant appelé à soutenir les marches initiées par le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), le Groupe de Six et le Parti national panafricain (PNP).

Réseaux internet perturbés

Si, jusqu’à présent, les manifestations se déroulent dans le calme dans les villes concernées, les réseaux internet mobile connaissent de fortes perturbations depuis mardi soir. Il était encore possible de se connecter via les réseaux Wi-Fi jusqu’à mercredi matin. En milieu de matinée, internet n’était disponible qu’à certains endroits de la capitale, notamment dans les centres commerciaux, les immeubles de grandes entreprises, ceux raccordés par une liaison satellitaire, et certaines administrations.

Interrogé sur une radio privée de Lomé, le ministre de la Fonction publique Gilbert Bawara a estimé que, par principe, le gouvernement n’avait « pas de contrôle sur les télécommunications », mais que « des situations sécuritaires pouvaient amener à opérer des restrictions sur les télécoms dans tous les pays du monde ».

Une situation dénoncée par l’organisation Internet Sans Frontières qui « condamne avec la plus grande fermeté cette atteinte à la liberté d’expression en ligne des citoyens togolais, et exhorte les autorités togolaises à user des voies conformes au droit International pour assurer un équilibre entre la protection des libertés, notamment la liberté d’expression, et la préservation de l’ordre public ».

Multiples revendications

Il s’agit pour l’opposition d’« exiger le retour à la Constitution originelle du 14 Octobre 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des Togolais de l’étranger ». Concrètement l’opposition réclame la suppression de la modification introduite dans la Constitution en décembre 2002 faisant sauter le verrou de la limitation du nombre de mandats présidentiels.
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