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Togo-Gabegie, supercherie, copinage : Quand la téléphonie mobile Orange prend la licence de Mali télécom à 100 milliards, Cina Lawson brade Togo télécom et Togocel à 200 millions à sa famille
Publié le vendredi 8 septembre 2017  |  Le Triangle des Enjeux


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
1ère édition de l`IT Forum Numérique au Togo
Jeudi 8 septembre 2016. Hôtel Sarakawa. Sous le parrainage de la ministre Cina Lawson de l`Economie numérique du Togo, Cio Mag (support d’information et de veille technologique au service des principaux décideurs du secteur IT en Afrique) a tenu la 1ère édition de l`IT Forum Numérique au Togo, devant un parterre de spécialistes locaux et étrangers.


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Le programme de transformation de Togo télécom et de Togocel en Togocom a été lancé le 13 mars 2015, et à l’occasion, la ministre Cina Lawson a rassuré le personnel de ces deux entités fait, l’on se rend compte que la ministre en charge du projet brille par une supercherie inouïe juste dans l’optique d’abuser ce personnel et par-delà tout, ruser le peuple togolais tout entier.

En effet, en avril 2016, les travaux exploratoires de transformations et les schémas adoptés en trois directions générales, notamment des infrastructures, des services, et des installations & maintenances coiffés par le groupe dénommé « le Holding Groupe Togo TELECOM » accompagnés de « Togo Télécom Services » « Togo Télécom, Installation & maintenance » puis « Togo Télécom Infrastructures » ont été restitués et adoptés quelques semaines par le conseil d’administration et le conseil de surveillance.

Malheureusement, madame la ministre a attendu plus de 07 mois avant de présenter les résultats au conseil des ministres. Pendant tout ce temps, l’on se pose la question de savoir quelle sera la stratégie de dame Cina pour flouer le chef de l’Etat à sa guise. Selon des indiscrétions, la gouvernante, pour réussir son projet, tente toujours de substituer le personnel du groupe qui a produit les résultats adoptés au conseil des ministres le 08 novembre par le cabinet Mckinsey. Les mêmes sources nous confirment que sous un fallacieux prétexte du coût exorbitant de l’internet et de sa qualité de service, la grande gouvernante de la République accorde deux licences FAI à ses suppôts (GVA et TEOLIS S.A) à un coût étonnant de deux cent millions (200 000 000 F) CFA.

En effet, plusieurs langues ont déliré à l’accès de cette gabegie, que le conseil d’administration de GVA est contrôlé par les parents de la ministre en charge du projet. D’autres sources rapportent d’ailleurs que ce prestataire avait été éliminé de l’appel à manifestation d’intérêt ouvert à cet effet. Le processus d’attribution des licences aux FAI, société dans laquelle la ministre aurait suivi un stage, a été piloté bout à bout par elle-même. Quelle aberration ! Il se dégage alors le constat d’une anomalie grave qui pose un réel problème d’éthique sinon comment comprendre que la sœur de la toute puissante et suffisante ministre soit membre du conseil d’administration du Groupe Vivendi Africa et qu’on connaît le rôle non négligeable de Sako, le conseil de madame Cina Lawson dans cette affaire d’attribution de la licence à ce groupe et que la licence soit attribuée à ce même groupe ? Sans nul doute, on est en face d’un flagrant délit de conflit d’intérêt et de trafic d’influence.

La dépendance de l’ART&P est un secret de polichinelle et d’ailleurs de quels outils de régulation dispose-t-elle pour contrôler efficacement les communications électroniques en général et en particulier des FAI.

Les Togolais savent alors pourquoi Cina Lawson parle de la 4G comme étant un très grand projet qui pourra résoudre tous les problèmes en matière d’internet au Togo. Elle le faisait juste pour bluffer et tromper leur vigilance afin de faire réussir son fameux projet de « Togocom », mieux « cinalawson.com » qu’elle a bradé gré à gré à 200 millions seulement à son pseudo FAI au lieu qu’elle soit un fournisseur d’internet comme d’autres sociétés de la place.

Tout compte fait, Cina Lawson n’est pas à son premier acte. On se souvient qu’en accordant la licence à 20 millions de nos francs au groupe Atlanctic Télécom (Moov) et en déployant sa fibre optique, elle en a fait un nouvel opérateur filaire sans appel d’offres, une situation gravissime dans son secteur et en conflit avec la loi.

Au Mali, lorsque la société de téléphonie mobile Orange a gagné l’appel d’offres pour prendre Mali Télécom, on a parlé de près de 100 milliards versés. Par contre au Togo, la ministre de l’économie numérique Cina Lawson sans scrupule est en train de brader une société publique à sa famille pour une modique somme de 200 millions sans que le chef de l’Etat Faure Gnassingbé ne lève son petit doigt pour arrêter l’hémorragie avant qu’il ne soit trop tard.

Si on sait que les députés de l’Assemblée nationale togolaise ne représentent rien du tout à ses yeux –elle répond à leurs interpellations si son cœur lui en dit car elle ne dépend de personne- ce n’est pas à Faure Gnassingbé considéré comme son intime que la gouvernante de la République bananière aurait peur.

Alors en avant la gabegie, la supercherie, le copinage et le mensonge à ciel ouvert de la minorité pilleuse, voleuse et arrogante. Le peuple togolais, les syndicats, les cadres et le personnel attendent de voir jusqu’où Cina Lawson ira avec cette sorte de mafia. Car la loi 90-26 portant réforme du cadre institutionnel et juridique des Entreprises publiques ne le lui permet pas. Et avec l’ouverture de la concurrence actuelle, c’est normalement le ministre des finances en charge du portefeuille qui est le plus indiqué à défendre les intérêts et le patrimoine de l’Etat et donc des Togolais.

La Transformation de Togo Télécom et de Togocel en Togocom souffre alors de transparence et de crédibilité, facteurs indispensables auxquels s’ajoute l’adhésion des employés, salariés et des dirigeants qui doivent s’engager au succès d’une opération comme celle-ci. Ainsi, cadres, dirigeants, bref, le personnel dit ne se reconnaît pas du tout dans ce qui s’apparente à un holdup du Groupe et partant, du secteur de madame Cina Lawson qui annonce et dit des choses tout en faisant leur contraire.

Cette situation risque d’ébranler d’autres sociétés publiques si Faure Gnassingbé garde toujours ses mains aux mentons.

Jerôme Sossou/Le Triangle des Enjeux

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