Les faits et gestes de Faure Gnassingbé et ses courtisans montrent qu’ils ne veulent pas faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles à même d’ouvrir le Togo à l’alternance politique au sommet de l’Etat. Togbé Afede du Ghana, Jerry John Rawlings, Olusegun Obassanjo rappellent au locataire du Palais de Marina la nécessité d’écouter son peuple.
Les nombreux togolais qui ont répondu aux appels des partis de l’opposition les 6 et 7 septembre derniers montrent que les Togolais, dans leur grande majorité, sont assoiffés de liberté, d’alternance. La détermination des Togolais ici et d’ailleurs s’origine dans le refus du pouvoir en place qui les régente, de ne pas baliser la voie à l’alternance. Ce qui fait réagir certaines personnalités africaines.
Selon Togbe Afede, président de la Chambre nationale des chefs du Ghana, « les Togolais doivent apprendre des tendances qui prévalent à travers le monde et l’Afrique en particulier. Il me semble que le Togo est resté le seul pays non démocratique de l’Afrique de l’Ouest ».
L’ancien président du Ghana, Jerry John Rawlings, estime de son côté que « les menaces récentes de la guerre civile ne sont pas surprenantes. Cependant, la posture intimidante de ces commentaires montre clairement la pertinence de la nécessité d’éviter une escalade au-delà de ce point ». ... suite de l'article sur Autre presse