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Togo: l’opposition appelle à de nouvelles manifestations dès mardi
Publié le lundi 11 septembre 2017  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
CAP 2015 et le PNP unissent officiellement leurs forces
Lomé, le 22 août 2017. IBIS HOTEL. Conférence de presse conjointe de CAP 2015 et du PNP. Officiellement, les deux entités fusionnent leurs forces pour mieux contrer le pouvoir UNIR


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Lomé- La coalition de 14 partis d’opposition au Togo, qui avait organisé les manifestations massives de la semaine dernière, a appelé lundi ses "militants et la population" à de nouvelles protestations dès mardi pour demander le départ du président Faure Gnassingbé et des réformes constitutionnelles.

"La coalition des partis politiques (...) convie ses militants et la population à se rendre massivement au Palais des congrès de Lomé (Assemblée Nationale) mardi 12 septembre à 8h00, pour dire non" à un projet de loi, a annoncé l’opposition dans un communiqué, après une conférence de presse.
La veille des manifestations de mercredi et jeudi derniers, qui ont rassemblé des centaines de milliers de personnes à travers le pays, le gouvernement avait joué l’apaisement, annonçant qu’il allait soumettre un projet de loi au Parlement, visant à rétablir la limitation des mandats présidentiels et un scrutin à deux tours.

Le Parlement doit se réunir mardi en session extraordinaire avant la rentrée prévue en octobre, laissant entendre que l’examen d’un projet de réforme constitutionnelle se ferait à ce moment là.
Toutefois, le gouvernement togolais a rétropédalé par la voix de son ministre de la Fonction Publique, Gilbert Bawara, affirmant que "la session extraordinaire de mardi 12 septembre est prévue de longue date".
"Je ne sais pas si le Parlement examinera mardi le projet de réforme, cela ne relève pas du gouvernement", a-t-il dit à l’AFP.
Toute modification de la Constitution doit remporter au moins 4/5ème des votes au Parlement.
"On est perdus, on ne sait pas trop" si le Parlement va examiner le projet de réforme mardi, explique Nathaniel Olympio, représentant du Parti des Togolais.
"On entend tout et son contraire de la part des ministres, ou des députés de la majorité. Mais de toute façon, ce n’est plus ce qui nous intéresse", confie l’opposant à l’AFP, soulignant que les manifestants demandent désormais la démission du chef de l’Etat.
La coalition a également appelé ses partisans à se réunir vendredi pour un meeting politique dans le centre de Lomé, et à se rassembler pour de nouvelles marches, mercredi 20 et jeudi 21 septembre.
"Nous allons continuer à maintenir la pression jusqu’à ce que Faure Gnassingbé s’en aille", a déclaré Eric Dupuy, porte-parole de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), parti historique de l’opposition.

"Désormais, nos revendications sont claires, nous n’avons plus besoin de
parler à mots couverts".
Internet était revenu lundi matin dans la capitale togolaise, après plusieurs jours de blocage.
Le président Faure Gnassingbé a succédé à son père, le général Gnassingbé Eyadéma qui est resté près de 40 ans au pouvoir, à la présidentielle de 2005, avec l’appui de l’armée. De violentes manifestations et une féroce répression s’en étaient suivies.
Il a ensuite été réélu en 2010 et en 2015, lors de scrutins très contestés par l’opposition.
ek-spb/cl/jpc

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