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Togo: les réformes constitutionnelles pas à l’ordre du jour du Parlement
Publié le mardi 12 septembre 2017  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Cérémonie d`ouverture de la 1ère session ordinaire de l`année 2017 du Parlement togolais
Lomé, le 04 avril 2017. Palais des Congrès. Rentrée solennelle de l`Assemblée Nationale du Togo. Cérémonie d`ouverture de la 1ère session ordinaire de l`année 2017 du Parlement togolais en présence de neuf délégations étrangères invitées parmi lesquelles figurait celle de l`Allemagne.


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Lomé- Les députés de l’opposition ont réclamé mardi une suspension immédiate de la session parlementaire extraordinaire, qui n’abordera pas l’avant projet de loi de réforme constitutionnelle prévoyant une limitation de mandats présidentiels, selon l’ordre du jour.
"Le projet de budget de l’Assemblée Nationale, pour la gestion de 2018" sera examiné à la séance d’ouverture du mardi 12 septembre, selon l’ordre du jour du Parlement.
Aussitôt, Eric Dupuy, porte-parole de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), principal parti de l’opposition, a réclamé une "clôture
immédiate de la session extraordinaire", estimant que cet ordre du jour était en déphasage avec l’actualité politique nationale".
Le président de l’Assemblée a ensuite demandé une interruption des débats pour trancher sur cette demande.
Par ailleurs, les forces de l’ordre ont formé dans la nuit un cordon desécurité empêchant tout rassemblement populaire aux abords de l’Assemblée nationale, comme l’avait demandé lundi l’opposition.
La situation était calme mardi matin dans les rues de Lomé, a constaté un journaliste de l’AFP sur place. D’autres rassemblements sont prévus vendredi, ainsi que la semaine prochaine.
L’opposition fait pression sur le pouvoir, une semaine après des manifestations massives contre le régime du président Faure Gnassingbé.
La plupart des partis d’opposition du pays réclame depuis plus de dix ans des réformes constitutionnelles pour limiter à deux le nombre de mandats présidentiels et un scrutin à deux tours.
La Constitution togolaise de 1992 a été modifiée à plusieurs reprises, notamment par le général Gnassingbé Eyadéma, le père de l’actuel chef de l’Etat. Il avait notamment, en 2002, avait supprimé la limitation de mandats présidentiels.

A la veille des marches historiques à l’appel de 14 partis politiques la semaine dernière, le pouvoir avait tenté de jouer l’apaisement en soumettant un avant-projet de loi de réforme constitutionnelle, laissant entendre que le Parlement l’examinerait lors de la session extraordinaire du 12 septembre.
Toutefois, Alphonse Waguena, le secrétaire général de l’Assemblée nationale a précisé lundi soir à la télévision nationale que "selon l’article 110 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la révision constitutionnelle ne peut pas faire l’objet d’une procédure d’urgence".
Le président de l’Assemblée a fait savoir mardi matin que les présidents des partis politiques togolais se concerteraient mercredi pour discuter de l’avant-projet de loi.
Le pouvoir n’a jamais officiellement refusé de discuter avec l’opposition sur le sujet et a mis en place de nombreuses commissions ou instances de dialogue. Mais, depuis l’arrivée au pouvoir en 2005 de Faure Gnassingbé à la mort de son père, et deux présidentielles contestées, les revendications de l’opposition sont toujours restées lettre morte.
ek-spb/cl/sba

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