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Togo-Rentrée scolaire incertaine, fonction publique en grève, situation politique tendue…: Qui pour sauver Faure Gnassingbé très éprouvé?
Publié le mercredi 13 septembre 2017  |  icilome


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Inauguration du E-Gouvernement par le Président Faure Gnassingbé pour accélérer la modernisation de l`Administration togolaise
Lomé, le 24 avril 2017. Ancienne direction de Togo Telecom. Inauguration du E-Gouvernement par le Président Faure Gnassingbé pour accélérer la modernisation de l`Administration togolaise. Financé à hauteur de 15 milliards de FCFA par Exim Bank de la Chine, ce projet a pour finalité de relier 560 bâtiments administratifs (ministères, universités, hôpitaux, etc) par fibre optique via 200 km de câble, et leur offrir une connexion haut débit de 100 Mbps.


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A vouloir toujours gouverner sans partage, on se retrouve dans des situations pareilles à celles que vit le régime RPT/UNIR aujourd’hui. Sur tous les fronts, le pouvoir de Faure Gnassingbé se trouve acculé. Devant les menaces de grève, les grèves et la mobilisation populaire sur le plan politique, on se demande si le régime peut encore recourir à son laboratoire pour flouer l’opinion nationale et internationale. On sait que les initiatives dans ce sens ne manquent pas sur la télévision togolaise (TVT), la caisse de résonnance du régime.


Déjà depuis hier, les agents de la fonction publique sont en grève. Ils réclament l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Ce ministère dirigé par celui-là même qui a toujours nargué le peuple togolais par ses propos discourtois, est dans l’impasse. Gilbert Bawara n’a visiblement aucun égard pour ses collaborateurs directs. La preuve, il n’entame pas depuis les menaces de ces agents d’entrer en grève, une discussion sérieuse avec le syndicat. Conséquence, les activités au niveau de ce ministère très stratégique dans l’administration togolaise sont au ralenti.

L’autre épée de Damoclès sur la tête du régime reste le préavis de grève des enseignants. Dans deux semaines, les élèves reprendront officiellement le chemin des classes. Mais jusqu’alors, l’on est incertain en ce qui concerne cette rentrée. La Coordination des syndicats des enseignants du Togo (CSET) vient de laisser un préavis de grève les 26 et 27 septembre prochains, sur la table du gouvernement. La crise dans l’éducation au Togo ne date pas d’aujourd’hui. Mais le gouvernement s’est toujours montré insensible face aux revendications des enseignants qui veulent du concret aujourd’hui quant à leur statut particulier en préparation.

« Le 17 mars 2017, le Premier ministre dans son discours relatif aux revendications des enseignants, avait promis l’adoption du statut particulier avant la rentrée scolaire 2017-2018. A ce jour, à moins de deux semaines de cette rentrée, la CSET est toujours dans l’attente de la réalisation de cette promesse », a indiqué la CSET dans sa lettre au gouvernement.

Dans le secteur de la santé, les praticiens hospitaliers se préparent également pour des actions d’envergure pour se faire entendre. Leurs conditions de vie et de travail ne sont pas roses du tout. Ils ne cessent de le marteler au gouvernement depuis des années. Ils ont été toujours heurtés à l’indifférence de ce dernier. Le Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) commence déjà par mobiliser sa base pour la lutte.

A cela s’ajoute la crise politique qui ébranle le régime depuis quelques semaines. Outre les manifestations du Parti national panafricain (PNP) le 19 août dernier sur toute l’étendue du territoire et dans la diaspora (réprimées dans le sang au Togo), celles des 6 et 7 septembre derniers ont montré à Faure Gnassingbé et son pouvoir que le peuple togolais se réveille et veut reprendre sa souveraineté. La mobilisation populaire de ces derniers jours donne de sérieuses migraines à ceux qui tiennent le pays en otage.

Aujourd’hui, Faure Gnassingbé est appelé à faire revenir la Constitution de 1992 ou, dans le cas échéant, quitter tout simplement le pouvoir. Quand on sait qu’il a toujours répété à qui veut l’entendre que « papa m’a dit de ne jamais laisser le pouvoir », on se demande qui pourrait le sauver devant cette détermination du peuple togolais à reprendre « sa chose ». Même pas l’armée qui ne peut rien devant un peuple déterminé.

Sur tous les fronts, le pouvoir de Faure Gnassingbé est très éprouvé. Il ne peut d’ailleurs être autrement. C’est la conséquence quand on s’enferme dans un tour d’ivoire et qu’on refuse d’écouter son peuple. Aujourd’hui fatigué, le peuple se mobilise pour le chasser du pouvoir. Ce sera une triste fin.

I.K.
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