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Enquête/Report du sommet Afrique-Israël au Togo : un coup porté à la stratégie de Nétanyahou
Publié le mercredi 13 septembre 2017  |  Le Monde AFRIQUE


© Autre presse par DR
Faure GNASSINGBE et Benyamin Netanyahou, (surnommé «Bibi» par ses partisans, né le 21 octobre 1949 à Tel Aviv, premier ministre israélien).


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L’initiative de ce rendez-vous diplomatique, initialement prévu pour se tenir en octobre à Lomé, n’a pas fait l’unanimité sur le continent.



Officiellement, il ne s’agit que d’un report. Mais la décision du président du Togo, Faure Gnassingbé, de remettre à une date encore indéterminée le sommet Afrique-Israël qui devait se tenir à Lomé du 23 au 27 octobre est un coup dur pour la diplomatie israélienne. Cette décision brouille en effet les discours optimistes et satisfaits de Benyamin Nétanyahou depuis l’été 2016. Le premier ministre met à son propre crédit un rapprochement inédit avec de nombreux pays du continent africain, battant en brèche l’idée de leur alignement systématique derrière la cause palestinienne.

Membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Hanan Ashrawi a tenu à exprimer, mardi 12 septembre, sa « profonde gratitude à l’égard de l’Afrique du Sud et des nations arabo-africaines, dont l’Algérie, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie », pour leur rôle dans l’annulation du sommet. Cette décision, selon elle, « envoie le message fort que le monde ne laissera pas les mains libres à Israël pour infiltrer les continents africain et sud-américain afin de renforcer la légitimité de l’occupation et de ses votes aux Nations unies.»


Les autorités togolaises s’attendaient à ce que leur initiative diplomatique soit diversement perçue. « Nous ne sommes pas naïfs. Nos diplomates ont visité un certain nombre de pays africains ces derniers mois et nous savions que cela n’allait pas se dérouler sans problème parce que certains avaient des velléités pour s’opposer à ce sommet », affirme Toba Tanama, le conseiller en communication du président togolais. Quelques semaines après l’annonce de ce sommet, le chargé d’affaires du Togo en Arabie saoudite avait été convoqué par le ministère des affaires étrangères saoudien en juillet pour « une demande d’explications ».
Obtenir des soutiens politiques inédits

Selon Toba Tanama, la décision du report aurait d’ailleurs été prise il y a quelque temps déjà. « Elle a été actée lors de la visite privée du président [Faure Gnassingbé] en Israël [du 6 au 8 août] et après des discussions avec le premier ministre israélien. » Pour Lomé, cette précision chronologique, si elle se confirme, n’est pas anodine. « Elle démontre que ce report n’est absolument pas lié à la situation intérieure togolaise », ajoute notre interlocuteur. Le Togo a en effet été le théâtre, début septembre, de plusieurs journées de manifestations de l’opposition qui demande le départ du président Gnassingbé, au pouvoir depuis la mort de son père, Gnassingbé Eyadéma, indéboulonnable chef de l’Etat togolais de 1967 jusqu’à sa disparition en 2005.


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