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Un an après les incendies des marchés au Togo : Environ six commerçantes sont déjà mortes, d’autres paralysées, suite au drame
Publié le samedi 18 janvier 2014  |  icilome


© Autre presse par DR
Les femmes sinistrées des marchés du Togo


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Togo - Un an après les incendies des marchés au Togo, les commerçantes et commerçants se cherchent sans relache. Ces derniers ne savent comment faire pour faire face aux dettes contractées auprès de leurs institutions bancaires. C’est pour être solidaire et mieux revendiquer leur droit qu’au lendemain des incendies du bâtiment principal d’Adawlato, ils ont monté l’Association dénommée, Association des Sinistrés des Marchés du Togo (ASSIMAT).
Avec cette association, ils croient fermement dur pour se faire entendre. Mais peine perdue.

"Après ces événements douloureux, nous avons pendant toute une année nourri l’espoir de voir renaître de ces cendres ces activités grâce aux soutiens de notre gouvernement. Nous avons cru en la volonté politique et au sens du devoir de protection de nos dirigeants vis-à-vis des citoyens que nous sommes et qui en principe devraient les conduire à nous aider à surmonter nos difficultés, mais hélas", déplore ASSIMAT dans une déclaration dont iciLome.com a reçu copie.

L’association déplore l’attitude des autorités sensées les secourir afin de surmonter les traumatises, car précise la déclaration, « la personne qui est comptable de la protection de nos droits est l’Etat. Nous nous sentons abandonnés, seuls face à cette épreuve. Nos biens ont été détruits dans l’incendie des marchés et le gouvernement togolais reste sourd à nos cris et à nos demandes pour que nous soyons rétablis dans nos droits ».

L'ASSIMAT fait remarquer dans sa déclaration que faute de voir un nouvel horizon fleurir, environ six commerçantes touchés par le drame, sont déjà mortes.

"Nos consoeurs Semekonawo Négnéwodé Louise, Mlagani Ahoefa Marie dite Maboudoue, Doh Amé Amélie épouse Zotoglo, Gloria Ajiribia Codjoe épouse Ayanléké, Philomène Afiavi Nutassey, d’Almeida Pierrette ont quitté ce monde dans la fleur de l’âge", indique ASSIMAT, précisant que, certaines personnes sont devenues des malades chroniques à cause de la tragédie.

"D’autres encore sont dans un état d’anxiété permanente et d’inquiétude extrême, ne sachant par quels moyens payer les dettes contractées auprès des banques et autres institutions financières de la place", poursuit la déclaration.
Les commerçant et commerçantes, un an après le drame des incendies, continuent de déplorer leur situation qui, disent-ils, n’est pas enviable.

Créée juste au lendemain de l’incendie des marchés de Lomé et de Kara, l’Association ASSIMAT entend œuvrer pour la restauration de la justice et pour l’indemnisation des victimes des "incendies criminels".

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