Depuis le 19 août 2017, le Togo est sous la rampe des projecteurs. A l’initiative du Parti National Panafricain (Pnp), plusieurs milliers de togolais s’expriment dans la rue pour exiger le retour, sans conditions, à la Constitution de 1992 et le droit de vote de la diaspora. Mais seulement voilà ! Au lieu de renforcer la pression sur le pouvoir de Lomé, la coalition des forces démocratiques semble plutôt détourner la mobilisation populaire de son objectif premier.
Lomé... si secoué, si acculé !
Plus que jamais, le pouvoir de Faure Gnassingbé n’a aussi été acculé. De l’intérieur comme de l’extérieur, Lomé vit ces derniers jours, une pression qu’elle ne l’aurait jamais pensé. L’opposition, galvanisée à bloc autour du Parti National Panafricain (Pnp), exige à travers des marches populaires et synchronisées aussi bien à Lomé que dans plusieurs villes de l’intérieur du pays, le rétablissement de la Constitution de 1992. En clair, le Cap 2015, le Groupe des 6, le PNP et le parti Santé du Peuple, appuyés par la Car, le Net et le Mcd exigent l’opérationnalisation immédiate des réformes politiques et institutionnelles qui devront se traduire par le retour d’un scrutin à deux tours et la limitation du mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Ceci, tel que contenu dans la loi fondamentale de 1992, toilettée en 2002 pour permettre au Général Eyadema de s’offrir un pouvoir à vie. ... suite de l'article sur Autre presse