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Économie

La Chronique Matières Premières Agricoles au 14 septembre 2017
Publié le samedi 16 septembre 2017  |  Commod Africa


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Le CCFCC organise la 2ème édition de la Fête du chocolat, du cacao et du café togolais
Lomé, le 1er juillet 2017. Hôtel IBIS LOME CENTRE. Le CCFCC (Comité de coordination pour les filières café et cacao) lance la campagne de commercialisation 2017-2018 du café et du cacao togolais, ainsi que la 2ème édition de la Fête du chocolat, du cacao et du café togolais. Une manifestation qui a vu la présence du ministre AGADAZI de l`Agriculture et SESSENOU de l`Habitat.


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La livre sterling termine la semaine en fanfare, sa plus belle semaine en plus de 8 ans et au plus haut en 14 mois face au dollar. En effet, on s'attend à ce que la banque d'Angleterre augmente ses taux d'ici la fin de l'année, des taux qui sont actuellement à des niveaux historiquement faibles. Le dollar, quant à lui, n'a que brièvement réagi aux chiffres de l'inflation aux Etats-Unis et termine la semaien plutôt stable. Le nouveau tir de missile de la Corée du Nord a provoqué des réactions limitées vendredi sur les places boursières asiatiques. Sur le marché pétrolier, les cours du brut devraient afficher un nouveau gain hebdomadaire sur fond de signes de redressement de la demande.

CACAO

Par rapport à vendredi dernier, les prix du cacao ont grimpé tant sur le marché à terme de Londres que de New York. Parties de £ 1 477 la tonne à Londres il y a une semaine, les fèves ont clôturé hier soir à £ 1 484. Pourtant, la fermeté de la livre sterling, au plus haut depuis un an face au dollar, a pesé sur les transactions sur la place britannique en cette fin de semaine. A New York, la tonne est passée de $ 1 933 vendredi dernier à $ 1 973 hier soir, après avoir atteint jusqu'à $ 2 012 en cours de séance.

Ceci dit, les cours du cacao demeurent faibles, ayant perdu, rappelons-le, un tiers de leur valeur depuis le début de l'année face à un excédent que l'Organisation internationale du cacao (ICCO) estime à 371 000 t sur cette campagne 2016/17 qui s'achève.

Des prix faibles qui n'ont, cependant, guère suscité d'intérêt à l'achat pour du cacao spot sur septembre car, semble-t-il, le cacao disponible est d'origines moins prisées comme le Cameroun ou le Nigeria. Or, la plupart des chocolatiers préfèrent les origines Côte d'Ivoire et Ghana. Rappelons que les règles de la place boursière Intercontinental Exchange (ICE) ont changé en début d'année, autorisant davantage de cacao de pays de niche d'être gradé et certifié.

S'agissant du Nigeria, le président de l'Association du cacao (CAN), Sayina Riman, estime que la production atteindrait 300 000 à 320 000 t cette campagne 2017/18 qui s'ouvre le 1er octobre. Une estimation, toutefois, prise avec prudence par les opérateurs, l'ICCO avançant, pour sa part, le chiffre de 220 000 t. En outre, sur 2016/17, les estimations n'ont cessé d'être révisées à la baisse tout au long de la campagne : parties de 340 000 t attendues en début de campagne, les estimations avaient ensuite été révisées à 280 000 t pour, finalement, n'être que de 260 000 t, la sécheresse ayant impacté la récolte.

Quant au Ghana, n°2 mondial du cacao, le directeur général du Cocobod a annoncé jeudi que le prix minimum garanti au planteur demeurerait inchangé sur la campagne 2017/18, qui démarre début octobre. Ce prix était déjà resté inchangé lorsque la récolte intermédiaire avait démarré, alors que son voisin, la Côte d'Ivoire, l'avait abaissé de 36% à FCFA 700 le kilo, ce qui a alimenté les flux de fèves passés frauduleusement à travers les frontières. La Côte d'Ivoire, pour sa part, devrait légèrement l'augmenter, cette prochaine campagne, à FCFA 750 (lire nos informations de ce jour).

En Côte d'Ivoire, les exportateurs estiment que les arrivages aux ports de San Pedro et Abidjan ont atteint 1 978 Mt entre le 1er octobre et le 8 septembre, en hausse de 35% sur la campagne précédente.

Côté importation, les Etats-Unis ont rejeté des fèves d'Equateur car des lots contenaient la mauvaise herbe "queue de rat", rottboellia cochinchinensis, a annoncé mercredi un porte-parole du département de l'Agriculture (USDA), Willima Wepsala. Elle est interdite à l'importation voire aux mouvements entre états fédérés aux Etats-Unis. Des négociants, interrogé par Reuters, ont déclaré que c'était la première fois qu'ils entendaient d'un tel problème. Rappelons que l'Equateur est la quatrième producteur mondial de cacao, une origine reconnue pour la haute qualité de ses fèves.

CAFÉ

L'arabica a terminé la période sous revue, jeudi soir à New York, à $ 1,3765 la livre après avoir touché $ 1,3925 en cours de séance, son niveau le plus élevé depuis le 15 août ; vendredi dernier, il avait clôturé à $ 1,3065. Le Robusta a terminé à $ 1 993 la tonne, parti de $ 1 960 il y a une semaine.

Des prises de position de couverture courte et les préoccupations à l'égard de la sécheresse au Brésil ont soutenu les prix de l'Arabica, la météo annonçant un niveau pluviométrique en dessous de la normale ces 6 à 10 prochains jours.

Au Brésil, 44% de la récolte 2017 a été vendue au 11 septembre , légèrement en baisse par rapport à la situation l'année dernière à pareille époque, qui était de 46%, mais au-dessus de la moyenne sur ces 5 dernières années, selon le consultant brésilien Safras & Mercado. Ceci représente 22,25 millions de sacs de 60 kg (Ms) sur les 51,1 Ms attendus sur cette campagne. Les ventes ont démarré lentement cette saison mais commencent à gagner en rythme, a poursuivi le spécialiste. Ceci dit, les producteurs renâclent à vendre d'importants volumes, espérant une hausse à venir des prix.

Au Vietnam, le typhon Doksuri sévit actuellement, heurtant de plein fouet la centre du pays, détruisant des maisons et causant de très importantes inondations ; 80 000 personnes ont été évacuées. On ne sait pas encore comment el café sera impacté.

Au Kenya, la production devrait atteindre 50 000 t sur cette campagne 2016/17 qui s'achève le 30 septembre, a déclaré hier le patron intérimaire de la direction café de l'Autorité agricole et alimentaire du pays, Grenville Kiplimo. Une performance qui serait le fait d'une hausse de 1 000 ha des superficies consacrées au café cette année.

Côté entreprises, Nestlé a acheté 68% du capital du californien Blue Bottle Coffee, mettant ainsi un pied dans les établissements de torréfaction de haut de gamme, connus pour servir des cafés de spécialité, d'origine unique. Le prix de la transaction n'a pas été dévoilé mais est estimé par des connaisseurs du dossier à $ 425 millions.

C'est la quatrième transaction du groupe suisse depuis le début de l'année, fruit de la politique du nouveau directeur général Mark Schneider embauché l'année dernière pour faire prendre de nouvelles orientations au groupe. L'ensemble des acteurs dans cette filière est confronté au ralentissements des marchés émergents, à la concurrence de nouvelles marques et à des changements dans les comportements des consommateurs qui s'éloignent de plus en plus de l'alimentation transformée pour revenir à des produits plus authentiques, plus "nature" sans être pour autant bio. Blue Bottle, qui s'adresse à une clientèle ayant grandi avec Starbucks mais devenue plus exigeante, est basée à San Francisco et vise 55 établissements aux Etats-Unis et au Japon d'ici la fin de l'année, contre 29 fin 2016. Rappelons que Nestlé est en train de vendre ses opérations américaines dans la confiserie, notamment Baby Ruth et Butterfinger.

CAOUTCHOUC

Si les cours du caoutchouc ont terminé vendredi en baisse, mais avec un gain hebdomadaire de 3,5%, c’était pour repartir de plus belle dès lundi. Mercredi, après trois séances de hausse, les cours ont clôturé sur le Tokyo Commodity Exchange (Tocom) à 231 yens le kilo ($2,09) pour le contrat de février. L’appréciation du dollar face au yen a soutenu les cours.

Les prix du caoutchouc devraient être haussiers jusqu’au 2018 estiment les analystes. « Les prix actuels semblent être au début d’une tendance haussière » a indiqué hier Bénny Lee de Jupiter Securities lors de la Global Rubber Conference 2017 à Kula Lumpur en Malaisie. Même analyse pour Dar Wong de Singapour Dektos Investment Corp qui table sur une progression des prix du caoutchouc dès la semaine prochaine. Toutefois, il a ajouté qu’une forte augmentation des prix serait susceptible d’être suivie par une correction à la baisse aussi forte.

Lors de la conférence, la demande mondiale de caoutchouc naturel a été estimée à 12,38 millions de tonnes en 2017, en hausse de 1,2% par rapport à 2016, pour une consommation mondiale en progression de 5% à 12,88 Mt. De son côté, l’Association of Natural Rubber Producing Countries (ANRPC) a indiqué que la production de caoutchouc naturel sur les huit premiers mois de l’année s’est élevée à 8,038 Mt pour une consommation mondiale estimée à 8,544 Mt. L’ANRPC estime que les fondamentaux du marché, et en premier lieu le déficit de 504 000 tonnes en août, sont un facteur de reprise des prix.

COTON

Le coton a suivi le chemin exactement inverse de la semaine dernière. Mardi, les cours atteignaient la limite basse autorisée perdant plus de 4%. De 74,59 cents la livre pour le contrat de décembre à la clôture vendredi dernier, les cours du coton ont terminé jeudi à 69,15 cents la livre.
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