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Agenda 5% : pour combler le déficit financier de 68 milliards de dollars du secteur des infrastructures en Afrique
Publié le mardi 19 septembre 2017  |  Agence Ecofin


© Autre presse par Présidence du Togo
Faure Essozimna Gnassingbé préside la cérémonie de lancement des travaux de construction de deux ponts sur les rivières Kara et Koumongou
Préfecture de l`Oti-Sud, le 21 avril 2017. Bords du Koumongou qui sépare le canton du même nom et celui de Sadori, à environ 500km de Lomé. Faure Essozimna Gnassingbé préside la cérémonie de lancement des travaux de construction de deux ponts sur les rivières Kara et Koumongou. Cet évènement est le premier d’une série d’inaugurations d’ouvrages et d’infrastructures, inscrite à l’agenda du chef de l’Etat dans le cadre de la célébration des 57 ans de l’indépendance du Togo.


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Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) –le programme de développement économique de l'Union africaine – a réuni aujourd'hui, au NASDAQ Stock Market de New York, des investisseurs internationaux et dirigeants d'entreprise de haut niveau, pour le lancement officiel de sa campagne intitulée Agenda 5%.

Ce lancement se tient cinq années après qu’un Sommet de l'Union africaine (janvier 2012) a adopté le Programme de Développement des Infrastructure en Afrique (PIDA) avec ses 51 programmes d'infrastructure transfrontalière et plus de 400 projets à mettre en œuvre dans quatre secteurs prioritaires.

Selon la Banque mondiale, le continent africain doit dépenser 93 milliards de dollars par an (44% pour l'énergie, 23% pour l'eau et l'assainissement, 20% pour les transports, 10% pour les TICs et 3% pour l'irrigation) d’ici à 2020 pour combler son manque en infrastructures. Actuellement, ce déficit coûte au continent chaque année l’équivalent de deux points de croissance de son PIB. D'autre part, l'Afrique a seulement réussi à clôturer 158 projets de financement au cours de la décennie 2004-2013 avec une dette s’établissant à 59 milliards de dollars, ce qui représente seulement 5% des besoins en investissements dans les infrastructures et 12% des flux financiers réels.

La campagne Agenda 5% rappelle que seule une approche collaborative réunissant à la fois les acteurs des secteurs publics et privés pourra apporter des réponses efficaces à ces problématiques et appelle les investisseurs institutionnels à augmenter leurs financements dans les infrastructures pour atteindre l’objectif déclaré de 5%.

Intervenant à l'événement de lancement à New York, Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire Exécutif du NEPAD, a commenté : « Les infrastructures jouent un rôle de tout premier plan pour la croissance du continent. Dans le même temps, elles peuvent représenter une classe d'actifs innovante et attrayante pour les investisseurs institutionnels engagés sur le long terme. En lançant la campagne Agenda 5% à New York aujourd'hui, nous invitons les investisseurs à profiter des immenses opportunités qu’offre l'Afrique et à progresser ainsi dans ce qui ne saurait être qu'un partenariat gagnant-gagnant ».

Le lancement de la campagne a réuni des investisseurs internationaux du plus haut niveau ainsi que des PDG et chefs d'entreprise, issus notamment du Réseau d'affaires Continental (CBN) du PIDA, un réseau dirigé par le NEPAD et qui constitue une plateforme de dialogue dédiée au secteur des infrastructures pour les dirigeants du secteur privé.

Tony O. Elumelu, l'un des entrepreneurs les plus en vue en Afrique et membre actif du CBN, a déclaré : « Chaque jour, l'Afrique devient de plus en plus forte, avec de nouvelles opportunités d'affaires et des idées novatrices. Ce qui manque au continent aujourd’hui, c’est la mise en œuvre des projets. Une approche cohérente et coordonnée est donc nécessaire pour mobiliser les investisseurs institutionnels tout en limitant leur exposition aux risques. Les gouvernements africains doivent créer des environnements propices pour attirer ces investissements qui sont si importants pour la croissance et le développement du continent ».

Selon un rapport McKinsey de 2016, les investisseurs institutionnels et les banques disposeraient de 120 000 milliards de dollars d'actifs, dont une partie pourrait donc soutenir les projets d'infrastructures en Afrique.

Aujourd’hui plus que jamais, le continent doit exploiter ce potentiel. À l’heure où les banques font face à des défis réglementaires supplémentaires et que les gouvernements disposent d'un espace budgétaire limité, il devient de plus en plus urgent de débloquer des flux supplémentaires, issus notamment d'investisseurs institutionnels à long terme tels que les assureurs, les fonds de pension et les fonds souverains.

Dans la perspective de l’investissement des fonds de pension et des fonds souverains dans des projets d'infrastructure à grande échelle en Afrique, de nombreux sujets doivent être traités afin de faciliter de façon stratégique les allocations de ressource à long terme. Le premier de ces sujets est la nécessité de réformer les cadres réglementaires nationaux et régionaux qui orientent l'investissement institutionnel en Afrique. De même, il est nécessaire de développer de nouveaux produits sur le marché des capitaux qui pourront réduire de manière effective le risque de crédit et, ce faisant, permettre aux détenteurs d’actifs africains d'allouer des financements aux infrastructures africaines sous la forme d’actifs de leur portefeuille.
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