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Crise politique au Togo: Me Dégli dénonce des menaces de mort
Publié le mardi 19 septembre 2017  |  Togo breaking news


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Emmanuel Atcha
Symposium sur les acquis des 25 ans de la tenue de la Conférence nationale au Togo
Lomé, le 08 juillet 2016. AGORA SENGHOR. A l`initiative du CACIT (Collectif des Associations contre l`Impunité au Togo) et du Cabinet de Me Jean Degli, les Togolais de divers horizons ont été invités à revisiter l`histoire de la CNS (Conférence Nationale dite Souveraine) pour en dresser le bilan et les perspectives. Ce 08 juillet 2016 coïncidait avec les 25 ans jour pour jour de l`organisation de cette CNS.


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Me Jean Yawovi Degli a-t-il une responsabilité dans l'instabilité politique que connaît le Togo ces dernières semaines ? Le pouvoir de Lomé cherche-t-il la peau de l'ancien ministre de la transition ? Ces questions restent posées depuis que l’avocat qui séjourne actuellement en France a annoncé avoir reçu des menaces de mort de la part du régime togolais.

Intervenant vendredi au micro de radio Métropolys, Jean Yawovi Degli a indiqué que des menaces pèseraient sur sa vie.

"Je suis arrivé en France le mercredi; et dans la nuit j’ai été appelé par des sœurs et des neveux à qui on a téléphoné pour dire que je ne devrais plus revenir au pays. Parce qu'on a décidé que si je revenais on allait faire ma peau", a-t-il révélé.


Le président du mouvement Bâtir le Togo ajoute qu’un de ses amis vivant en France lui a également déclaré qu'il y a effectivement un complot qui se noue contre lui au Togo.

"Un ami en France, qui ne savait pas que j'ai voyagé m’a aussi appelé pour m'interdire de retourner au pays, parce que dans les rangs du pouvoir on a tenu une réunion et on a décidé que dès que je vais rentrer qu'on me fasse la peau" dit-il.

Loin de tomber dans la panique, le défenseur des droits de l'homme indique qu'il rentrera au pays pour continuer le débat démocratique.

"Personnellement je me suis dit que je rentrerai au pays, puis adviendra que pourra", a lâché Me Degli.
Se prononçant sur l'actualité politique de l'heure, il déclare que le pays de Faure Gnassingbé est dans une mauvaise passe. La porte de sortie pour le pouvoir est, selon lui, l’opérationnalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles que réclame la classe politique de l'opposition depuis 11 ans.

A l’opposition, Me Degli affirme que la question de la rétroactivité de la loi ne devrait pas se poser en ce moment.

« Ce qui compte pour l'heure est d'arriver à s'accorder sur la limitation du mandat présidentiel », a-t-il précisé.
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