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Réformes politiques/De jeunes togolais s’expriment…
Publié le mercredi 20 septembre 2017  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
La manifestation de l`opposition campe à Deckon
Lomé, le 07 septembre 2017. Au lieu du "Bas Fonds du Collège Saint Joseph", la manifestation de la coalition de l`Opposition chute à Deckon, carrefour commercial, contre toute attente.


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En collaboration avec le Conseil National de la Jeunesse, le Collectif des Jeunes pour le Développement a initié deux rencontres de débat citoyen, ce lundi 18 septembre à la Maison des Jeunes d’Amandahomé et à Blue Zone sur le thème « Enjeux politiques et socioéconomiques liés aux réformes, rôle de la jeunesse dans la préservation de la paix. »
Ces rencontres citoyennes, au départ prévues pour une centaine de jeunes leaders, ont connu finalement une massive participation. A la maison des jeunes à Amandohomé, on estime les participants à près de 1000, et à Blue Zone 600.


Sur les deux sites, la parole a été aux jeunes pour réagir sur l’actualité sociopolitique du pays dominée par la question des réformes, et les graves violences notées dans les manifestations politiques.
Seyram Novignon, étudiant en droit à la l’Université de Lomé se prononçant sur les manifestations politiques a expliqué à ses camarades que même s’ils veulent exercer leur droit ou liberté de manifestation, que tout se fasse dans la non violence, le respect de l’autre et de la chose publique. « Parce que si nous détruisons ce pays aujourd’hui, à l’avenir, le reconstruire nous serait très difficile voire insupportable », prévient-il.

Les organisateurs estiment que le Togo a connu un passé politique compliqué. « Nous ne devons pas l’oublier. Ne laissons pas ce passé hanter notre avenir ou se répéter.
Adom Naolina, jeune togolaise étudiante en France, en vacance au pays a appelé ses compatriotes jeunes à jouer à adopter des comportements citoyens qui préservent la paix et la cohésion sociale. « L’été dernier, j’étais en Somalie, et j’ai vu le désastre que la guerre y a créé. Je ne nous souhaite pas cela. Nous devons privilégier la communication, c’est-à-dire le dialogue pour régler nos différends », a-t-elle souligné.


Certains jeunes n’ont pas manqué de dénoncer l’immobilisme économique dans lequel la situation actuelle tente de mettre le pays, en invitant les acteurs politiques à se parler pour trouver une issue louable aux problèmes évoqués.


L’article 52 du projet de loi du mardi 5 septembre 2017, envoyé par le gouvernement au parlement est revenu abondamment dans les discussions. Cette dispositions d’après les opinions permettrait d’une part le renouvellement de la classe politique togolaise, et d’autre part favoriserait l’engagement politique de la jeunesse. "Retourner ou pas à la constitution originelle de 1992, n’est fondamentalement le problème. Notre grand désir, c’est que les politiques s’entend pour nous fabriquer des textes qui nous protègent, qui défendent nos aspirations profondes", déclare avec insistance Armand, jeune stagiaire dans une institution de microfinance à Lomé.
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