Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Togo: opposition et parti au pouvoir manifestent à Lomé
Publié le mercredi 20 septembre 2017  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
La manifestation de l`opposition campe à Deckon
Lomé, le 07 septembre 2017. Au lieu du "Bas Fonds du Collège Saint Joseph", la manifestation de la coalition de l`Opposition chute à Deckon, carrefour commercial, contre toute attente.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Lomé - Quelques milliers de personnes se sont rassemblées mercredi dans les rues de la capitale togolaise Lomé à l’appel de l’opposition pour demander le départ du président Faure Gnassingbé et, dans d’autres quartiers, à la demande du parti au pouvoir pour lui témoigner leur soutien.

L’opposition, qui a connu un succès historique lors de marches les 6 et 7 septembre en rassemblant plus de 100.000 personnes à travers le pays, a prévu deux nouveaux jours de manifestations mercredi et jeudi.

Le parti présidentiel, l’Union pour la République (UNIR), a décidé lui aussi d’appeler ses militants, aux mêmes dates pour soutenir Faure Gnassingbé, héritier d’une famille au pouvoir depuis 50 ans.

Une décision jugée "irresponsable" selon Nathanael Olympio, un des chefs de file de l’opposition.

"Ça nous fait plaisir d’être là, c’est notre parti", a déclaré à l’AFP Georgia, 34 ans, militante d’UNIR. "Nous, on est pacifiques", a-t-elle ajouté, alors que l’ambiance était très calme sur la plage de Lomé où l’UNIR manifestait.

Un jeune manifestant a toutefois confié avoir reçu 5.000 francs CFA (7,50 euros) pour participer à ce rassemblement. "Vous croyez qu’on est là pour la politique?", a demandé Justin, adolescent de 17 ans, devant l’approbation de ses camarades.

Alors que l’opposition commençait à se réunir dans plusieurs endroits de la capitale mercredi matin, George H., un habitant de Lomé expliquait qu’il n’irait pas manifester cette semaine, bien qu’il assure "en avoir marre de 50 ans de Gnassingbé".

"J’irai travailler. Il faut bien manger", a-t-il expliqué à l’AFP.

Jean-Pierre Fabre, opposant historique togolais, ainsi qu’une coalition de l’opposition ont assuré qu’il n’y aurait "pas de répit (...) tant que M. Faure Gnassingbé n’aura pas quitté le pouvoir".

Le gouvernement togolais a quant à lui mis en garde l’opposition contre la présence de "personnes de nationalités étrangères, en vue de participer à des actes de violences" lors des marches, qu’il souhaite "pacifiques".

Mardi, l’opposition a boycotté un vote de modification de la Constitution à l’Assemblée nationale, qui prévoit la limitation du mandat présidentiel, en regrettant qu’il ne soit pas rétroactif et permette ainsi au président Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de se représenter en 2020, voire en 2025.

Adoptée avec les 2/3 des voix, la modification de la Constitution fera l’objet d’un référendum "dans les prochains mois", a assuré un membre du gouvernement.

cl-spb/jhd



Le ministre-conseiller Noupokou DAMMIPI appelle les Togolais à préserver la paix à tout prix, dans le climat de réclamation des réformes
Publié le: 16/9/2017  | 


 Commentaires