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Togo: nouvelles marches prévues à l’appel de l’opposition
Publié le jeudi 21 septembre 2017  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
1er jour des 2 journées de manifestations synchronisées de l`opposition dans plusieurs villes du Togo
Lomé, le 20 septembre 2017. Préfecture d`AGOE. La mobilisation de l`opposition de ce jour est très loin de celle des 6 et 07 septembre 2017, mais la tonalité du discours est intacte. L’opposition exige toujours entre autres le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et la libération de tous les détenus politiques depuis le début des manifestations. L’opposition s’oppose aussi à l’organisation d’un référendum sur le projet de loi introduit à l’Assemblée par le Gouvernement.


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Lomé - De nouvelles marches étaient prévues jeudi à l’appel de l’opposition au Togo, où des milliers de personnes s’étaient déjà rassemblées à travers tout le pays la veille pour réclamer le départ du
président Faure Gnassingbé.

Une coalition de 14 partis d’opposition a appelé les Togolais à descendre dans les rues de la capitale Lomé, mais aussi à travers tout le pays afin de ne pas relâcher la pression sur le pouvoir après les marches historiques des 6 et 7 septembre, qui avaient rassemblé plus de 100.000 personnes.

"Les gens pensent que nous seront fatigués. Mais ils se trompent. Nous irons jusqu’au bout de la lutte", a proclamé mercredi le chef de file de l’opposition Jean-Pierre Fabre, appelant à d’autres mobilisations populaires les 26, 27 et 28 septembre.

L’internet mobile était coupé depuis plus de 24 heures dans le pays jeudi matin, tandis que le wifi fonctionnait par intermittence.

A Mango, dans l’extrême-nord du pays, un enfant de 9 ans a été tué lors d’une manifestation qui n’avait pas été autorisée, selon le ministre de la Sécurité Yark Damehame, qui a accusé les manifestants de l’opposition d’avoir attaqué des cadres du parti présidentiel, l’Unir, et incendié des maisons.

"Malgré les déclarations des autorités en faveur de l’apaisement, la répression des manifestations par les forces armées continue au Togo", a déploré François Patuel, chercheur pour l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, dans un communiqué publié dans la nuit.

Amnesty "appelle à l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale sur les circonstances de sa mort et l’usage excessive de la force par les forces de sécurité".

D’autres incidents violents ont émaillé les manifestations dans plusieurs villes du nord du pays, comme à Dapaong et à Bafilo, où les forces de l’ordre ont tiré avec des balles en caoutchouc, faisant quatre blessés, selon une ONG locale. A Kara, fief de la famille du président Gnassingbé, la manifestation a été dispersée avant même de commencer.

Les marches organisées mercredi ont rassemblé 10.000 à 15.000 personnes à travers le pays, selon les chiffres de la police obtenues par l’AFP.

L’opposition a revendiqué "des dizaines de milliers de manifestants" rien qu’à Lomé, selon Eric Dupuy, le porte-parole du principal parti d’opposition, l’Alliance nationale pour le changement (ANC).

Mardi, l’opposition a boycotté le vote au Parlement d’un projet de révision constitutionnelle soumis par le gouvernement, prévoyant notamment de limiter à deux le nombre de mandats présidentiels.

L’opposition refuse ce texte qui n’est pas rétroactif et permettrait au président Faure Gnassingbé, hériter d’une famille au pouvoir au Togo depuis 50 ans et lui-même à la tête du pays depuis 2005, de se représenter en 2020 et en 2025.

cl/spb/jhd

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