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Crise des réformes au Togo/K. Yamgnane annonce son retour "pour de bon" et parle de transition
Publié le jeudi 21 septembre 2017  |  aLome.com


© Autre presse par DR
Martin K. Yamgnane, politique togolais


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Dans une interview accordée à nos confrères de "Le Point Afrique" ce 20 septembre 2017, Martin Kofi Yamgnane, dans la peau du 1er responsable du "Mouvement Sursaut-Togo", s’est amplement prononcé sur la crise des réformes en cours au Togo depuis les marches synchronisées du PNP (Parti national panafricain) du 19 août 2017 au Togo et dans sa diaspora.

Pour ainsi témoigner son profond attachement aux aspirations d’alternance de l’opposition togolaise, l’ex Maire de Saint Coulitz (France) annonce son prochain retour sur sa terre natale. "Pour y rester", précise-t-il.

"C’est évident, je ne rentre pas pour revenir, mais pour rester. Ça, c’est la première étape, parce qu’il faut que les Togolais sachent que je suis là, que je suis revenu pour de bon. La deuxième étape, c’est d’officialiser ce grand mouvement que j’ai appelé Sursaut. Pourquoi j’ai créé Sursaut ? C’était le 6 février 2005, au lendemain de la mort du général Eyadèma, quand les militaires ont décidé de mettre son fils au pouvoir", explique cet ancien député européen et français.


En froid pendant un certain temps avec une partie de l’opposition togolaise, K. Yamgnane entend se mettre au service du peuple togolais une fois son retour acté. Il souhaite ainsi être "sur le terrain dans la rue, aux côtés de Jean-Pierre Fabre et de Tikpi Atchadam", deux leaders de deux partis d’opposition qui ont pion sur rue au Togo.
"J’ai compris qu’en fait le gouvernement togolais est inapte au dialogue. Ça ne sert à rien de se cacher derrière ces gens-là. S’ils doivent partir, c’est par la force qu’ils partiront. C’est par la volonté du peuple togolais, c’est par la contestation, c’est par les manifestations", explique-t-il.


Lendemain politique du Togo



Une fois au Togo, et au-delà de son réengagement en politique en interne dans son pays d’origine, K. Yamgnane souhaite aussi peser dans la préparation du futur politique de ce pays, quand la page de la gouvernance d’UNIR (actuel parti au pouvoir) sera tournée.

"Du point de vue formel, il faut bien sûr qu’il y ait une transition pour passer de ce pouvoir dictatorial à une transition et des élections pacifiques. Des fonctions que je suis moi-même prêt à exercer, mais le pouvoir au Togo ne m’intéresse pas en tant que tel. Mais animer la transition et passer le témoin à d’autres, oui. Les Togolais n’ont pas besoin de moi, mais il faut que j’accompagne ce mouvement de changement", justifie-t-il.

Par ailleurs, l’ancien Secrétaire d’Etat sous F. Mitterrand en charge de l’Intégration confirme mener sans en faire état des actions de diplomatie en faveur de l’opposition togolaise.
"Je vais voir ceux qui ont la possibilité d’influer sur le Togo ou du moins dans les instances internationales ceux qui sont susceptibles d’être sensibles aux discours de l’opposition. Je pense aux ministres des Affaires étrangères européens, même les chefs de gouvernement que j’ai l’occasion de rencontrer. J’ai obtenu un certain nombre de rendez-vous ; et je ne m’en cache pas", précise-t-il.

Candidat à la présidentielle de mars 2010 au Togo, la candidature Yamgnane avait été rejetée par la Cour constitutionnelle togolaise qui avait invoqué des doutes sur sa date de naissance.



Par EDEM GADEGBEKU



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