Pour violences exercées sur un journaliste au Togo, Yark Damehane, le Directeur de la Police, Koudouwovor, le Directeur de la Gendarmerie nationale, Panassa face à la presse dimanche
Togo - "Nous ne sommes pas fiers quand on violente un journaliste dans l’exercice de ses fonctions. C’est regrettable qu’un journaliste qui fait son travail, soit roué de coups". Tel est le sentiment exprimé par le Colonel Yark Damehane, ministre de la sécurité et de la protection civile face aux journalistes le 19 Janvier 2014 au cours d’une conférence de presse.
Etaient présents à la rencontre avec la presse, le directeur de la Police togolaise, le sieur Koudouwovor et le directeur de la gendarmerie nationale, M. Panassa.
Une soixantaine de journalistes de la presse locale et internationale ont pris part à la conférence de presse tenue dans les locaux du ministère de la sécurité avec sujet, les violences exercées sur le journaliste, Temanou Kossi Jean Paul du Bi-hebdomadaire Focus Info qui tentait de prendre les images d’une opération de saisie de la patrouille de routine mise en place dans le cadre de l’Opération Entonnoir AD’HOC de produits pétroliers à Hanoukopé.
M.TEMANOU avait copieusement reçu des agents de la patrouile, une correction hors paire, l’amenant à aller prendre des soins d’urgence dans une clinique de la place.
Un tel comportement de la part des agents en treillis n’a pas plu aux organisations de la presse qui se sont mobilisés. A la suite de leur mobilisation, elles ont eu à rencontrer le ministre Yark qui leur avait dit que les agents identifiés par le journaliste sont mis aux arrêts pour au moins 30 Jours.
Et pour présenter les excuses à l’ensemble de la presse que, Yark Damehane, assistés de Koudowovor et M.Panassa étaient face à la presse. Occasion pour le minsitre de la sécurité, de présenter ses excuses au nom du corps habillé.
"Nous ne sommes pas fiers quand on violente un journaliste dans l’exercice de ses fonctions. Nous avons comment les journalistes nous aide dans notre métier. C’est regrettable qu’un journaliste qui fait son travail, soit roué de coups" a déclaré à la presse, le Col Yark.
"C’est vrai que c’est de trop. On ne peut pas mettre derrière les éléments, un chef. Il pose l’acte avant qu’on ne s’en rendre compte. C’est regrettable que le journaliste qui fait son travail soit roué de coup. C’est des hommes et des femmes que nous conduisons et s’il y a incident, on condamne", a indiqué le Col Yark.
Tout en présentant les excuses, le Col rassure la presse que, les agents mis aux arrêts recevront une sanction, alors que dans un communiqué rendu public dont iciLome.com en a copie, les agents mis en cause, n’ont pas reconnu les faits de violences sur le journaliste.
"Bien que ces derniers nient les faits et face à la concordance des allégations du journaliste, des sanctions disciplinaires ont été prises à leur encontre. Tout en présentant sa compassion aux journalistes, le ministère a décidé de prendre en charge l’intégralité des frais médicaux à cet incident", souligne le communiqué remis aux journalistes à al fin de la conférence de presse.
"Je souhaite que cet incident soit clos avec notre rencontre", insiste le Col Yark, précisant aux journalistes de tout mettre en œuvre de concert avec direction de la Police, de la Gendarmerie pour que cesse ces comportements.
Notons que les agents identifiés comme auteurs des violences sont un adjudant, un brigadier et u gardien de la Préfecture.
