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Troisième Forum Investir en Afrique, du 25 au 27 septembre 2017 à Dakar, Sénégal
Publié le lundi 25 septembre 2017  |  Banque mondiale


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, pose la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés du CERSA
Lomé, le 06 avril 2017. Université de Lomé, CERSA (Centre régional d`excellence sur les sciences aviaires). Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, conclut une visite de travail de 24h au Togo en touchant du doigt le fonctionnement quotidien du CERSA. L`ouverture de ce Centre a été financé par la Banque mondiale dans le cadre du "Projet des centres d`excellence africains qui soutient l`enseignement des sciences et technologies dans les Universités en Afrique occidentale et centrale via 22 sous-projets. Au CERSA, Makhtar Diop a aussi procédé à la pose de la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés de ce Centre régional, en compagnie du ministre Broohm (de l`Enseignement supérieur du Togo), de Jacob Kokou Tona (Directeur du CERSA) et du Président de l`UL, Pr Kokoroko. Sur la photo, Makhtar Diop.


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La troisième édition du forum Investir en Afrique se tiendra à Dakar, au Sénégal du 25 au 27 septembre 2017. Créé en 2015, le forum Investir en Afrique (FIA) est une plate-forme mondiale destinée à favoriser la coopération multilatérale et à identifier de nouvelles opportunités d’investissements en Afrique.

Il rassemble chaque année plusieurs parties prenantes, notamment des représentants des secteurs public et privé chinois et africain, des institutions internationales et continentales, des partenaires de développement et des groupes de réflexions. Objectif : approfondir le dialogue sur les politiques publiques, partager ses expériences et identifier les opportunités d’affaires afin de stimuler les investissements et de soutenir un développement durable en Afrique. Initié en 2015 par la Banque chinoise de développement (BCD), avec l’approbation du gouvernement chinois, ce forum est soutenu par le Groupe de la Banque mondiale et plusieurs pays africains.


Le Forum de 2017 s’inscrit dans la continuité des précédentes éditions organisées à Addis-Abeba en Éthiopie (2015) et à Guangzhou en Chine (2016). Il vise à échanger sur les expériences de développement de la Chine et de l’Afrique, mais également à accélérer l’investissement sur le continent africain. Le Forum de cette année sera organisé par le Sénégal, économie dynamique d’Afrique de l’Ouest, affichant un taux de croissance supérieur à 6 % depuis deux années et soucieuse de se diversifier, d’innover et d’être plus inclusive.

Dans une conjoncture économique mondiale de plus en plus incertaine, et constamment influencée par la technologie, l’Afrique doit absolument tisser des liens étroits avec la Chine pour promouvoir l’innovation et accélérer son développement. Cette année, les discussions porteront sur le thème « Accélérer le développement de l’Afrique par l’innovation », et seront articulées autour de six domaines clés : (i) l’énergie; (ii) l’agriculture et l’agrobusiness ; (iii) les technologies de l’information et de la communication ; (iv) l’éducation; (v) les finances ; et (vi) la gouvernance et la viabilité financière.

Principalement tourné vers l’avenir et les résultats déjà obtenus, le forum présentera un certain nombre de projets qui pourraient bénéficier d’investissements chinois.

Cette troisième édition du Forum marquera également la création officielle de l’Alliance des groupes de réflexions sur l’investissement en Afrique (Investing in Africa Think Tank Alliance -IATTA -), une plate-forme destinée à mutualiser les ressources et les travaux de recherche des institutions de financement du développement afin de promouvoir un développement durable et inclusif en Afrique. L’idée est née lors du premier forum à Addis-Abeba en 2015 et a été lancée à Guangzhou en 2016. Cette année, la signature du protocole d’accord et le lancement de son premier rapport sur les facteurs d’innovation technologiques et les contraintes qui empêchent de les adopter, permettront d’identifier les lacunes en matière de connaissances et de proposer des orientations politiques concrètes sur la manière de d’accélérer les progrès réalisés par les pays africains. L’IATTA entreprendra des actions pratiques pour placer la production de connaissances et la diffusion d’idées potentiellement transformatrices au centre des stratégies et opérations d’investissement sur le continent.

Organisateurs

République du Sénégal

Le Sénégal, qui accueillera la troisième édition du Forum, a toujours bénéficié d’une grande stabilité sociale et politique et figure parmi les économies enregistrant la croissance la plus rapide sur le continent. Situé à l’extrême ouest du continent africain, le Sénégal bénéficie depuis l’indépendance d’un pouvoir civil, d’une cohésion sociale et d’une influence régionale qui, conjugués à de solides bases institutionnelles et à une situation géographique stratégique, offrent au pays une position de choix en termes d’investissements et d’opportunités commerciales en Afrique.


En cherchant à capitaliser sur ses atouts et à accélérer sa croissance au moyen de réformes structurelles, le gouvernement sénégalais a lancé, en 2014, le Plan Sénégal émergent (PSE), devenu le plan d’action phare pour le développement du pays, se fixant comme objectif d’atteindre un taux de croissance de 8 % d’ici 2018 et d’obtenir le statut de marché émergent d’ici 2035. Avec le PSE, le Sénégal a entrepris des réformes visant à développer des secteurs économiques clés, tels que l’agriculture, les mines, l’énergie et le tourisme, encourageant le développement du capital humain et le renforcement des fondamentaux de la gouvernance. Au vu cette transformation structurelle naissante et d’un environnement économique favorable, le pays a progressé à plus de 6 % au cours des deux dernières années, devenant ainsi la quatrième économie à la croissance la plus rapide en Afrique subsaharienne. Le Sénégal souhaite partager son expérience, mais également apprendre des autres et trouver conjointement de nouvelles façons novatrices de stimuler l’investissement et la coopération sur le continent.

Ministère des finances de la République populaire de Chine

Le Ministère des finances de la République populaire de Chine, partenaire important du Groupe de la Banque mondiale, et l'un des fondateurs du forum, considère le forum comme une plate-forme unique pour promouvoir les liens stratégiques entre la Chine et les pays africains, encourager le dialogue politique, mobiliser les investissements et faciliter les échanges commerciaux, avec un objectif ultime de soutenir le développement durable sur le continent. Le Ministère a également renforcé sa collaboration avec les agences de développement internationales et bilatérales, les groupes de réflexion et les autres partenaires au développement pour soutenir la coopération Sud-Sud et tripartite, particulièrement en Afrique.

La Banque chinoise de développement

La Banque chinoise de développement (BCD) continue de jouer un rôle fondamental dans les efforts de la Chine pour accroître ses investissements à l'étranger. La BCD vise à devenir une institution de financement de développement de classe mondiale en tirant parti de sa position inégalée dans l'investissement et le financement à moyen et à long terme. En tant que principal partisan des initiatives chinoises « Belt and Road » et « Go Global », la BCD s'est engagée activement en Afrique pour le financement transfrontalier et les activités d'investissement pour favoriser une croissance soutenu et durable sur le continent. Fin 2016, la BCD a engagé des prêts totalisant plus de 50 milliards de dollars pour soutenir les pays africains, avec un solde de prêt exceptionnel de 322 milliards de dollars. Le Fonds de développement sino-africain (Fonds CAD), un vecteur d’investissement direct de la BCD, a financé 90 projets dans 36 pays africains pour un investissement total de plus de 3,2 milliards de dollars. La Charge spéciale pour le développement des PME africaines, un autre vecteur financier de la BCD, et le Fonds CAD ont été adoptés dans le cadre officiel du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) et s’inscrivent dans le Plan d’action de Johannesburg adopté au Sommet du FCSA de 2015 en Afrique du sud.

Groupe de la Banque mondiale

Le Groupe de la Banque mondiale entend tirer parti de son expertise internationale, de ses instruments financiers spéciaux, ainsi que des programmes nouveaux et en cours dans les pays africains pour soutenir le dialogue éclairé entre les investisseurs, les décideurs et autres partenaires de développement et catalyser les investissements du secteur privé en Afrique. Le Groupe de la Banque mondiale est fermement convaincu que le secteur privé est essentiel à une croissance accélérée et inclusive.


Il s’engage à apporter son expertise technique et ses solutions financières innovantes pour faciliter la libération d’investissements du secteur privé à fort impact et réduire au maximum la dette publique, surtout dans les environnements fragiles et touchés par les conflits. Motivé par cet objectif, et dans le cadre de la reconstitution du fonds IDA18, il a lancé un mécanisme de financement du secteur privé IFC-MIGA d’un montant de 2,5 milliards de dollars, qui fournit des produits IFC et MIGA innovants, notamment des financements mixtes, des solutions d’investissement en devise locale, des garanties et des mécanismes d’atténuation des risques. Le GBM profitera du forum pour présenter ces initiatives, mettre en avant des partenariats concrets et faciliter le dialogue sur les politiques afin de promouvoir des pratiques d’investissement responsables pour un développement durable de l’Afrique. Le GBM fournira, au besoin, des éclairages tirés de son expérience mondiale plus large.
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