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Au Togo, l’opposition attend toujours son grand soir
Publié le lundi 25 septembre 2017  |  La Croix


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Meeting de l`opposition à Agoè, au 2eme jour des marches
Lomé, le 21 septembre 2017. Terrain du lycée d`Agoè. Meeting de l`opposition dans une atmosphère tendue: appel à garder le cap de la mobilisation populaire.


Fichier joint:
Déclaration du Parti UNIR, marche du 20 septembre 2017
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Soutiens et opposants au pouvoir en place ont défilé le 20 et 21 septembre dans la capitale togolaise.


«Nous sommes fatigués ! » Mercredi 20 septembre à Lomé, l’expression avait cours dans plusieurs manifestations parallèles. Celle des partisans de Faure Gnassingbé, le président au pouvoir depuis 2005. Et celles organisées par les quatorze formations de son opposition.

Les 6 et 7 septembre, ces dernières avaient réussi leur pari de faire défiler plus de 100 000 personnes dans la capitale togolaise : une rébellion massive contre les manœuvres de la « monarchie » Gnassingbé – cinquante ans de règne et neuf mandats, en tout, pour le père et le fils.

La réforme constitutionnelle voulue par le gouvernement limiterait le nombre de mandats à deux, mais sans prise en compte de ceux passés et en cours de Faure Gnassingbé. De quoi lui permettre de rester jusqu’en 2030.

« On devrait mieux vivre ! »

Fatigués de la situation, découragés, désabusés, les Togolais n’étaient que 20 000 dans les rues mercredi, malgré la volonté du chef de file de l’opposition traditionnelle, Jean-Pierre Fabre, « de mettre le maximum de pression et de montrer au monde le caractère massif de la contestation ».

« Je ne veux pas laisser ce pays à mes petits-enfants. On nous confisque le pouvoir. Le Togo est à taille humaine (7 millions d’habitants, NDLR). Avec nos ressources, on devrait mieux vivre que ça ! », lance Anani Lawson, 68 ans, s’adressant à des jeunes Togolais en marge du cortège.

À quelques kilomètres, un autre défilé. Celui du jeune Parti national panafricain (PNP) du leader en vogue Tikpi Atchadam, parvenu à rallier une partie du nord du pays, autrefois acquise aux Gnassingbé. Inès, enseignante, manifeste pour la première fois et se dit conquise par sa maturité et sa rhétorique : « Eux au moins se battent pour qu’on mange à notre faim ! »


« On est fatigués de tout ça »

Mais la participation, là aussi, reste aléatoire. « La violence et la répression des forces de l’ordre font peur, explique David, en marge du cortège. Et puis on est déçu par l’opposition, qui en est encore à boycotter l’Assemblée nationale. Nous, on veut l’alternance. On est fatigués de tout ça. »

Pour l’ancien diplomate Laurent Bigot, devenu consultant, « le déclic psychologique » a eu lieu chez les Togolais, « et c’est un signe fort de déclin du pouvoir de Faure Gnassingbé. Ses jours sont comptés. Le pouvoir a les yeux rivés sur les leaders de son opposition, alors qu’il devrait les avoir rivés sur la rue. Or les Togolais ne comptent guère sur ces leaders. Le succès récent de Tikpi Atchadam prouve que le peuple attend une prise de position plus radicale ».

« Ils ont payés 5000 F »

Face à ce réveil, le pouvoir a décidé lui aussi de conquérir la rue et l’attention médiatique. Ses soutiens ont également manifesté par milliers à Lomé cette semaine, sans croiser les cortèges d’opposants. Une manifestation blanche et bleue uniforme, où bannières, slogans et tee-shirts étaient fournis clés en main. Chargé de surveiller le cortège, un gendarme, dépité, confie : « Ils sont payés 5 000 F CFA (7,5 €, NDLR) pour venir. »

Aucun débordement n’a été enregistré à Lomé.


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