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Reconstitution de la CENI, relation entre Fabre et Atchadam, Adjamagbo en a parlé
Publié le lundi 25 septembre 2017  |  Global ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
CAP 2015 et le PNP unissent officiellement leurs forces
Lomé, le 22 août 2017. IBIS HOTEL. Conférence de presse conjointe de CAP 2015 et du PNP. Officiellement, les deux entités fusionnent leurs forces pour mieux contrer le pouvoir UNIR. Brigitte Johnson de la CDPA.


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Les bruits courent que le pouvoir de Faure Gnassingbé veut organiser le référendum pour la révision de la Constitution, avant la fin de cette année 2017. Vérité ou intox ?

Ce qui est certain, c’est que le pouvoir vient d’enclencher la reconstitution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’organe en charge d’organiser et de superviser les élections au Togo. Un communiqué du président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, invite les partis politiques extraparlementaires et la société civile togolaise à déposer avant le 7 octobre prochain, leurs dossiers auprès de l’institution parlementaire, aux fins de l’élection de six (6) personnes dont trois (3) pour les partis extraparlementaires et trois (3) pour la société civile.

Telle que prévue, cette reconstitution va répliquer la CENI dans sa composition initiale, avec 5 membres pour le parti au pouvoir, 5 membres pour les partis de l’opposition parlementaire, 3 pour les partis extraparlementaires, 3 pour la société civile et un pour l’administration. Cette CENI, il faut le rappeler, a toujours été l’objet de beaucoup de critiques et les résultats provisoires qu’elle rend, ont toujours été contestés.

Adjamagbo Johnson parle de la reconstitution de la CENI

Invitée de l’émission « D12 » ce dimanche, la présidente du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), Brigitte Adjamagbo Johnson a effleuré la question. « Sur quelles bases veut-on reconstituer cette commission ? Va-t-on le faire sans qu’il n’y ait des discussions avec l’opposition ? », s’est-elle demandé.

Pour la Mme Adjamagbo Johnson, le référendum étant une élection, il va sans dire que les conditions ne sont pas réunies pour qu’on organise des élections « fiables » au Togo. D’ailleurs le référendum dont on parle, a-t-elle ajouté, n’a aucun enjeu. « Le régime qui tue, veut organiser un référendum. Sur quoi va porter ce référendum ? Sur une disposition qui opère une limitation de mandats en s’assurant qu’on vote pour le texte, le chef de l’Etat reste, qu’on vote contre, il restera », a-t-elle expliqué avant d’inviter le régime de Faure Gnassingbé à réfléchir « mille fois » avant d’agir.

Sur l’appel d’Antonio Guterres au dialogue

Parlant de l’appel qu’a lancé le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres au gouvernement, par l’entremise du Premier ministre, Komi Sélom Klassou à New York ce samedi, afin que les Togolais s’asseyent autour d’une table pour un « dialogue constructif », Brigitte Adjamagbo Johnson a rappelé que l’opposition n’a jamais dit qu’elle ne veut pas dialoguer.

« Ce que nous disons, c’est qu’on a beaucoup dialogué et on est arrivé à des accords qui n’ont jamais été appliqués. Si on nous demande de dialoguer cette fois-ci, nous irons dialoguer mais quel va être l’agenda de ce dialogue ? Sur quoi va porter ? Notre agenda est celui-ci : comment mettre en œuvre les aspirations du peuple qui veut le retour à la Constitution de 1992 ? Quelles sont les implications de ce retour et comment allons-nous organiser l’après-retour à la constitution ? On peut en discuter politiquement. Il se posera aussi la question de qui va appliquer. Le tout n’est pas d’avoir une bonne constitution et de la laisser entre les mains de gens qui n’en ont que cure », a-t-elle déclaré.

Cependant, a-t-elle insisté, l’opposition continuera de faire pression sur le pouvoir dans la rue, qu’il y ait dialogue ou pas.

Y a-t-il friction entre Fabre et Atchadam?

La secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) a aussi dit un mot sur les bruits qui courent qu’il y a des problèmes de leadership entre le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Pierre Fabre et le leader du Parti national panafricain (PNP), Tikpi Atchadam.

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