Faute d’une majorité parlementaire suffisante, le projet de limitation du mandat présidentiel n’a pas pu être adopté. Reste la possibilité d’un référendum, prévue par la constitution. Le choix ultime revient au président de la République.
Pour Christophe Tchao, le président du groupe UNIR (majorité présidentielle) à l’Assemblée, le référendum présente l’avantage de ‘clarifier la situation’. La démocratie directe donne la parole au peuple et non aux partis politiques.
M. Tchao souligne également la difficulté d’entamer un réel dialogue avec les opposants.
‘Il y a deux tendances au sein de l’opposition, explique-t-il, une partie veut le départ immédiat de Faure Gnassingbé ; l’autre accepte de discuter uniquement sur la base de la constitution de 1992.’
Ce qui complique les choses.
En recevant le Premier ministre Komi Slom Klassou à New York samedi dernier, le secrétaire général des Nations Unies António Guterres
‘a encouragé le gouvernement et tous les acteurs politiques à s'engager dans un dialogue constructif dans le cadre de discussions sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles'.
La France, l’Allemagne, les Etats-Unis et l’Union européenne sont sur la même fréquence en recommandant ‘un dialogue pacifique en vue de l’adoption des réformes constitutionnelles qui permettront de renforcer la démocratie au Togo’.
L’art du compromis. Le gouvernement et l’opposition sont contraints de s’entendre au risque d’être rejetés par la population.... suite de l'article sur Autre presse
Mgr Amuzu-Dzakpah parle de Faure G, des mandats présidentiels et des médiations de son Eglise au Togo Publié le: 25/9/2017 |