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Inquiétudes en Afrique après les législatives allemandes
Publié le mardi 26 septembre 2017  |  DW AFRIQUE


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Commémoration officielle au Togo de la journée de l’unité allemande
Lomé, le 03 octobre 2016. Jardins de l`Ambassade d`Allemagne au Togo. Le diplomate Christoph SANDER, devant un parterre d`officiels togolais, a vanté le renouveau dans la coopération Lomé-Berlin en 2016, tout en conviant le Togo à améliorer dans les mois et années à venir ses efforts en matière de gouvernance politique et économique.


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Angela Merkel est en route pour un quatrième mandat consécutif. Mais en Afrique, on redoute qu'un pouvoir affaibli à Berlin soit moins capable de conduire des initiatives en faveur du continent.


Avec 33% des suffrages pour son parti chrétien démocrate, la chancelière allemande se prépare à entamer son quatrième mandat consécutif. Sa victoire a toutefois un goût amer car elle est moins large que prévue.


Pour la plupart des Africains, la réélection d’Angela Merkel pour un quatrième mandat est un moindre mal en raison de sa politique étrangère jugée salutaire pour l‘Afrique. C’est le point de vue de Baldal Oyamta, coordinateur de la LTDH, la Ligue tchadienne des droits de l’homme:
"J'ai suivi avec beaucoup d’attention ces élections et je crois que l’élection de Mme Angela Merkel pour nous est un moindre mal par rapport à la montée du parti d’extrême droite.


Maintenant, le souci est qu'on aurait aimé que Mme Merkel ait une élection beaucoup plus confortable pour regarder les questions qui se posent en Afrique et particulièrement au Tchad. Si on considère l'alliance entre l'Allemagne et la France sur trois points essentiels – la sécurité, le développement et le changement climatique – nous aimerions bien avoir une position un peu différente d'Angela Merkel dans son engagement en Afrique. C’est le souhait, mais malheureusement, avec 32% et la montée du parti d’extrême droite, qu'est-ce qui va se passer? C’est le point d’interrogation que nous avons en ce moment."


Le professeur Hounake Kossivi, du Togo, regrette aussi le faible score enregistré par la chancelière sortante. Un recul dû, selon lui, aux attentats terroristes qui ont frappé l’Allemagne, mais lié aussi à la question de l’immigration.


C’est pourquoi il invite la chancelière à mieux prendre en compte les revendications des Allemands déçus par sa politique :
"Elle est obligée de rentrer dans une coalition et qui dit coalition dit une certaine fragilité au niveau de la conception et de la conduite de la politique parce qu'elle est obligée de prendre en compte les revendications ou idéologies des partis avec lesquels elle veut faire une coalition. Et de ce point de vue, elle est un peu fragilisée."

Issa Tchiroma Bakari, porte-parole du gouvernement camerounais, espère de son côté un renforcement de la coopération entre l’Allemagne et son pays :
"Nous avons entretenu des relations excellentes avec l’Allemagne sous l’administration de madame Merkel. Nous ne pouvons que lui souhaiter bonne chance et que nos relations continuent à s’améliorer, à s’intensifier, à se diversifier."
... suite de l'article sur Autre presse


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