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Jean Dégli propose à l’opposition de prendre le pouvoir dans son propre jeu : le référendum
Publié le mardi 26 septembre 2017  |  Global ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Projet de loi sur les réformes: Les députés UNIR ont opté ce mardi pour un referendum pour trancher
Lomé, le 19 septembre 2017. Siège du Parlement. A l’unanimité, les députés UNIR (62 sur les 91 sièges de l’actuelle législature) ont acté le choix du referendum pour trancher dans le passionné débat ouvert depuis le 05 septembre 2017, à la faveur de l’introduction d’un projet de loi par le Gouvernement et portant révision des articles 52, 59 et 60 de la Constitution togolaise. La séance de ce mardi a été boycottée par l`opposition parlementaire, sauf l`indépendante KOUPOKPA.


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Quelques jours après sa réflexion au travers d’un article pour situer l’opinion sur ce que pense véritablement le pouvoir de Faure Gnassingbé sur le bout de phrase « en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats », Me Jean Yaovi Dégli revient dans un autre article sur le référendum que le pouvoir propose pour réviser la Constitution.

Dans ce document d’une dizaine de pages intitulé « Vers un référendum on gagne ou on gagne ? », le président de l’association « Bâtir le Togo » pense que la situation que traverse le Togo aujourd’hui est inédite depuis les années 90.

Selon cet observateur averti, le référendum que voudrait proposer Faure Gnassingbé et son régime serait un « véritable marché de dupes ou un référendum gagnant/gagnant pour le pouvoir seul ».

« Le référendum envisagé actuellement est un véritable piège dans lequel le pouvoir enferme le pays. La réalité qui semble se dessiner est que le régime oblige simplement le peuple togolais à accepter sa proposition de réforme ou alors à retourner au statut quo, c'est-à-dire à la situation qui est contestée et qui a amené les populations dans la rue », écrit l’ancien ministre.

Autrement, poursuit-il, la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui les Togolais ressemble à celle d’un homme à qui on donne le choix entre la mort immédiate ou le coma pour toute son existence. Dans la situation actuelle, si l’opposition appelle à un boycott du référendum, cela ne donnera pas un résultat positif pour le peuple puisque le régime en place s’en foutra éperdument et l’opposition sera décriée par le monde entier qui la considérera comme non respectueuse des principes démocratiques.


« D’un autre côté, les Togolais ne peuvent pas compter sur un quelconque soutien de leurs armées et forces de l’ordre, des corps pour la plupart très tribalisés et à qui on fait croire faussement qu’elles doivent tout au régime en place. Elles sont depuis le règne d’Eyadèma essentiellement formées pour soutenir le régime. Les quelques éléments qui sont véritablement républicains dans ces corps sont marginalisés ou n’ont pas la réalité du pouvoir pour pouvoir décider quoi que ce soit et aider le peuple », note-t-il.

Face à ce dilemme, propose Me Dégli, « la solution se trouve dans la possibilité pour l’opposition de jouer finement stratégie » en maniant la force de la rue et la discussion politique, de sorte que la communauté internationale arrive au constat que l’opposition et tout le camp de la contestation sont désormais incontournables dans le maintien de la paix et de la stabilité politique au Togo.

« Les forces démocratiques doivent arriver à prendre le taureau par les cornes et accepter ce référendum, si le pouvoir persiste à l’organiser, qu’elles doivent s’approprier en prenant toutes les dispositions pour que certaines choses soient absolument faites », relève le penseur.

La première chose à faire, soutient-il, c’est de faire inscrire le retour à la Constitution de 1992 dans le même référendum. « On aura ainsi la question suivante à soumettre aux populations : êtes-vous pour les propositions de réformes du gouvernement ou le retour pur et simple à la Constitution de 1992 ? », précise-t-il.


En deuxième lieu, il faut prendre toutes les dispositions pour que ce référendum se passe dans des conditions de transparence les plus totales ou les plus optimales, en mettant la pression et en arrivant à prendre toutes les dispositions, non pas pour mettre fin aux fraudes, ce qui est de l’utopie, selon lui, mais pour les réduire au maximum.

« Pour ce faire, il faut arriver à avoir des listes électorales fiables et un scrutin un peu plus transparent. Cela conduit à avoir toilettage sérieux des listes électorales, avoir effectivement des gens honnêtes, patriotes et sérieux qui assurent les rôles de vrais représentants dans les bureaux de vote, pas ceux qui sont prompts à quitter les bureaux et à s’en aller ou à vendre leur rôle contre quelque billets de banques, amener la communauté internationale, ONU, Union Africaine, CEDEAO, Francophonie, Union Européenne à aider pour que des observateurs sérieux aussi bien nationaux qu’internationaux suivent ce référendum et tentent d’aider à minimiser les fraudes », a-t-lancé.

Dans la même lancée, il faudrait aussi tout faire pour sortir l’organisation de ce référendum d’entre les mains du régime et soumettre son organisation et sa supervision à des institutions internationales, continue-t-il.

Enfin, Jean Yaovi Dégli propose à l’opposition de s’assurer que le référendum soit organisé dans un délai raisonnable. « L’organisation de ce référendum peut-être une fois encore utilisée par le pouvoir pour jouer les prolongations », explique-t-il.
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Publié le: 25/9/2017  | 


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