Le Général Séyi Mémène, l’un des hommes forts du régime, traverse une période délicate. Sa famille (régime) qu’il a servi pendant une bonne partie de sa vie l’a désormais dans son viseur.
Toute dictature se nourrit du sang de ses fils, dit-on souvent. Séyi Mémène, ancien chef d’Etat-major des Forces armées togolaises (FAT), ancien ministre de l’Intérieur, connu surtout de l’opinion nationale pour avoir accepté de proclamer les résultats frauduleux de la présidentielle de 1998 donnant vainqueur Gnassingbé Eyadéma au détriment de Gilchrist Olympio, serait en disgrâce.
Certains de ses anciens camarades de la mouvance présidentielle lui reprochent de ne rien faire pour calmer les ardeurs de l'opposant Tikpi Salifou Atchadam, originaire de la même localité que lui.
D’autres vont plus loin jusqu’à le soupçonner de soutenir discrètement le juriste anthropologue devenu celui qui donne plus du fil à retordre au pouvoir RPT/UNIR. ... suite de l'article sur Autre presse