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Près de 300 réfugiés togolais fuient vers le Ghana
Publié le mercredi 27 septembre 2017  |  AFP


© aLome.com par Parfait
Lancement de la phase terrestre du Guichet unique
Lomé, 09 juillet 2015. Frontière terrestre Lomé/Aflao. En présence de plusieurs autorités et responsables de la SEGUCE TOGO, l`exploitation du Guichet unique connaît une nouvelle phase. Ce Guichet est une plateforme web dématérialisée, accessible 24h/24 et reliant plusieurs acteurs.


Fichier joint:
Crise sur les réformes au Togo/1ere Déclaration de presse de MARCEL A. DE SOUZA, président de la commission de la CEDEAO
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Près de 300 Togolais ont fui vers le Ghana depuis la semaine dernière, fuyant la répression des manifestations populaires contre le pouvoir en place, a révélé mercredi une source officielle ghanéenne.


Ces refugiés sont arrivés dans le district de Chereponi (nord-est du
Ghana), à la frontière entre les deux pays, a expliqué à l’AFP Tetteh Paddy,
directeur du Conseil ghanéen pour les réfugiés. "Les premiers sont arrivés
dans la nuit de mercredi à jeudi la semaine dernière, mais ils continuaient
aujourd’hui (mercredi) à franchir la frontière, même si c’est en moins grand
nombre".

Tahiru Abdul Razak, le chef du district de Chereponi, a déclaré à la presse
avoir distribué de "la nourriture, des nattes de sol, des couvertures et des
moustiquaires" aux réfugiés. "A cause des manifestations à Mango (Togo), ils ont été frappés, et ils ont eu peur d’être tués. Hier (mardi), la pression
était trop forte, car ils ont entendu dire que d’autres manifestations étaient
prévues".

La semaine dernière, des dizaines de milliers de Togolais avaient manifesté
à l’appel de l’opposition à travers le pays les 20 et 21 septembre, pour
demander le départ du président Faure Gnassingbé, héritier d’une famille au
pouvoir depuis 50 ans.


A Mango (extrême nord du Togo), la répression a été particulièrement
violente, faisant un mort par balles (un enfant de 10 ans) et plus de 20
blessés, selon les chiffres officiels, trois morts selon l’opposition.


Deux corps ont été retrouvés dans le fleuve qui traverse la ville, les 22
et 23 septembre, victimes de la répression des forces de l’ordre, selon Eric
Dupuy, porte-parole de l’Alliance nationale pour le changement.


"Les militaires ont mené des expéditions punitives toute la nuit (de
mercredi à jeudi) à Mango", avait alors déclaré l’opposante Brigitte
Adjamagbo-Johnson.


La présidence togolaise affirme que les violences sont dues aux
manifestants et qu’elle n’a pas donné son feu vert pour que des manifestations aient lieu dans cette localité.


Concernant les deux corps retrouvés dans le fleuve, un responsable de la
gendarmerie a affirmé qu’ils "n’étaient pas liés aux événements survenus le 20 septembre."

"Ce n’est pas la première fois que des corps sont repêchés dans ce fleuve.
En plus, aucune lésion n’a été retrouvée sur ces corps", a-t-il ajouté.

Depuis le début de la crise, en août dernier, les événements ont fait au
moins 4 morts dans le pays, 6 selon l’opposition. Les manifestations de la
semaine dernière ont été particulièrement réprimées et l’opposition et la
société civile ont dénombré des dizaines de blessés dans le nord du Togo.

L’opposition togolaise s’est rassemblée ces dernières semaines pour
demander le départ du président Faure Gnassingbé, qui a succédé à son père, le général Gnassingbé Eyadéma, décédé en 2005 après avoir dirigé le Togo d’une main de fer pendant 38 ans.


La société civile a décidé de participer au mouvement la semaine dernière,
en lançant "un front citoyen dénommé Togo Debout". "La crise socio-politique que traverse notre pays le Togo depuis quelques semaines déjà ne cesse de prendre, de jour en jour des proportions grandissantes et très inquiétantes", ont mis en garde les associations de la société civile togolaise.


str-spb/jab/jh



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