Le Forum économique mondial (WEF) vient de publier l’édition 2017-2018 de son rapport global annuel sur la compétitivité. Fruit de plusieurs enquêtes réalisées auprès de 14 000 chefs d'entreprise, portant sur une centaine d’indicateurs répartis en douze piliers, le document a évalué, cette année, 137 pays.
Au nombre des principaux indicateurs, la stabilité des institutions, la qualité des infrastructures, l'innovation, la qualité de l’éducation, la performance du système de santé, le climat des affaires et la situation du secteur privé.
Intitulé « The Global Competitiveness Report 2017–2018 », le rapport parait à un moment où l’économie mondiale commence à présenter des signes de reprise.
Cette année, dix pays africains se retrouvent dans le top 100. Sans surprise, l’île Maurice (45e mondiale) conserve la première place africaine. Le Rwanda (58e) et l'Afrique du Sud (61e) complètent le trio de tête. Au bas du classement figurent le Tchad (135e) et le Mozambique (136e).
Par région, le Maroc (71e) conserve sa place de leader en Afrique du nord. Alors que l’Algérie (86e) continue de progresser, la Tunisie (95e) maintient sa place tandis que l’Egypte (100e) gagne du terrain avec un bond de plus d’une dizaine de places (+14 places).
L’Afrique subsaharienne, quant à elle, a connu peu de mouvements et d’améliorations.
Le ralentissement récent de la compétitivité de l'Afrique se reflète dans les faibles taux de croissance (seulement 1,4%) enregistrés en 2016 et la modeste reprise de 2,6%, cette année, selon les prévisions de la Banque mondiale. Une situation qui pèse sur les recettes publiques qui ont diminué en moyenne de 26,5% du PIB global de l’Afrique subsaharienne en 2017. La dette publique des pays a augmenté en moyenne de 31,5% dans 22 des 31 pays passés au crible.... suite de l'article sur Autre presse