Retour à la Constitution de 1992: Tikpi Atchadam : "Nous travaillons à libérer des candidatures, même à UNIR"

Politique

Publié le vendredi 29 septembre 2017 | Telegramme 228

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Conférence de presse en prélude aux manifestations des 6 et 7 septembre 2017 de l`Opposition
Lomé, le 4 septembre 2017. Siège de la CDPA. Conférence de presse des principaux leaders des formations d`opposition qui prennent part aux manifestations des 6 et 7 septembre 2017, sur toute l`étendue du territoire national. Une sortie médiatique marquée par la réapparition publique officielle de TIKPI ATCHADAM du PNP, depuis les marches des 19 et 20 août 2017. TIKPI ATCHADAM

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"Tout peuple debout arrive à bout de n’importe quel dictateur", telle est la conviction de Tikpi Atchadam pour la lutte actuelle pour obtenir le retour à la Constitution de 1992, le droit de vote de la diaspora et enfin l’alternance à la tête du Togo.

Invité ce jeudi de l’émission Taxi Presse de Taxi Fm, le président du PNP a donné une coloration nationale à la lutte que l’opposition mène actuellement. ""Le travail que nous faisons va libérer des candidatures, même à UNIR. Nous travaillons à les libérer. Si Faure se met à côté, vous allez voir des candidatures qui vont se déclarer au niveau de UNIR"", a-t-il soutenu en substance avant de s’interroger dans un ère d’incompréhension, "mais pourquoi ils nous tuent ?".

En réaction à ceux qui forcent des ramifications entre lui et son ainé du même village de Kparatao, le Général Séyi Mèmène, il se veut catégorique. "Nous n’avons aucun soutien dans l’entourage de Faure, ni de Mèmène, ni des officiers Tèm qui sont sur le terrain et qui font de la politique et s’oposent au PNP", a aussi fait comprendre M. Atchadam.

Pour ce qui est de la question du dialogue constructif auquel appelle la Communauté internationale sur la question des réformes ou d’un retour à la Constitution de 1992, Tikpi Atchadam n’ira pas dialoguer pour dialoguer.

Pour aller discuter avec un pouvoir qu’il qualifie de ""monarchique, sourd-muet et aveugle qui gouverne sans tenir compte des aspirations du peuple"", le nouveau chouchou des Togolais opposés au régime de Lomé a fait savoir que ""out dépendra de la thématique" qui doit être "précise et claire"", car, ils n’ont ""pas enclenché les manifestations pour obtenir un dialogue, des discussions sur des détails dans la Constitution de 1992", mais plutôt la Constitution de 1992 dans son état originel.

Pour l’homme qui exclut toute discussion de couloir, qui convergerait vers un consensus pour maintenir Faure Gnassingbé au pouvoir, si rien ne bouge, malgré la mobilisation qu’il y a eu jusqu’à maintenant, c’est donc qu’ils n’ont pas encore atteint un chiffre critique qui dout faire forcément bouger les choses. ... suite de l'article sur Autre presse

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