La Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Maroc, ces trois pays fréquentent régulièrement les grands salons du tourisme dans le monde. Ils étaient présents à Paris du 26 au 29 septembre, lors de l’édition 2017 de l’IFTM Top Resa. Comme chaque année, ils avaient réservés des stands assez importants à ce salon des professionnels du tourisme.
Le Maroc a été la 1ère destination touristique en Afrique en 2016 en termes d’arrivées, une croissance de 1,5% par rapport à l’année précédente. La destination attire toujours les voyageurs cette année, selon Abderrafie Zouitene, Directeur général de l’Office marocain du tourisme.
«Les recettes liées à l’activité en devises ont atteint un pic historique, avec l’équivalent de pratiquement 6,3 milliards de dollars ; une croissance de l’ordre de 5% par rapport à 2015 et cette croissance se poursuit en 2017 de manière encore beaucoup plus forte : nous attendons 700 000 arrivées de plus sur le Maroc et nous allons dépasser le cap des 11 millions d’arrivées en 2017. »
Mais le Maroc accueille encore peu de touristes d’Afrique sub-saharienne. « Le marché dominant reste l’Europe. Aujourd’hui nous accueillons un peu plus de 200 000 touristes Africains. » Les Français représentent annuellement 30% des voyageurs qui se rendent au Maroc.
La fréquentation touristique est repartie à la hausse au Sénégal
Si le tourisme fait partie depuis longtemps des secteurs pourvoyeurs de devises au Royaume chérifien, le Sénégal a connu plusieurs phases, selon Mouhamadou Bamba M’Bow, directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion touristique.
« Avant 2012, le tourisme n’était pas une priorité pendant 10 ans. Dès 2012, nous avons entamé une nouvelle phase pour le tourisme sénégalais. Nous avons mis un certain nombre de mécanismes qui ont permis un regain de dynamisme. Maintenant, le tourisme sénégalais se régénère. »
Parmi les mesures prises pour favoriser le développement du tourisme, il y a la baisse des taxes hôtelières et aéroportuaires, la suppression, le 1er mai 2015, du visa payant pour l’entrée au Sénégal, qui avait été instauré en juillet 2013. « L’instauration du visa, c’était une exigence de la CEDEAO [La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest]. C’était une directive. Nous avons fait tout le plaidoyer nécessaire auprès des institutions communautaires afin que cette directive soit revue. »... suite de l'article sur RFI