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Faure G. et A. Condé : deux Présidents en exercice de la CEDEAO et de l’UA très contestés en interne
Publié le jeudi 5 octobre 2017  |  Afriquinfos


© aLome.com par Marc-Innocent
CIEA 2017: le deuxième édition de la conférence ouverte par le Président Ouattara
Abidjan le 28 Mars 2017. La 2éme édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) s’est ouverte à Abidjan en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles les Chefs d’Etat du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, Sénégal, Macky Sall, de la Guinée Alpha Condé (photo), de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement (BAD).


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Présidents en exercice respectivement de la CEDEAO et de l’UA, Faure E. Gnassingbé et Alpha Condé sont depuis plusieurs semaines hyper contestés en interne dans chacun de leur pays. Une donne qui ne les aide pas à accomplir avec efficacité leurs missions à la tête de ces organisations régionale et panafricaine.



Doyen des Chefs d’Etat en fonction en Afrique de l’ouest, Faure E. Kodjo Gnassingbé a été rattrapé depuis le 19 août 2017 par la vague des réformes politiques et institutionnelles que lui recommandaient l’APG (Accord le plus consensuel entre politiques togolais, signé en août 2006). Une opposition mordante et hyper éveillée qui campe dans les rues et est ferme dans ses revendications. Cette donne tranche singulièrement avec l’attitude impavide et impassible du pouvoir togolais face à son opposition depuis plus de 10 ans, malgré les multiples rappels à l’ordre de la communauté internationale. Aux commandes de la CEDEAO jusqu’en juin 2018, Faure Gnassingbé, en complicité avec son beau-frère Marcel Aimé de Souza (Président de la Commission de la CEDEAO), avait arrêté l’organisation d’un certain nombre d’activités diplomatiques (sommets, rencontres, colloques, etc.) dans le cadre de la présidence tournante qu’il assume à la tête de l’organisation régionale. Toutes choses qu’il a été obligé de mettre en stand-by, vu l’ampleur et la profondeur de la crise des réformes qui secoue son pouvoir, et qui compromettent la mise en pratique des projections de son entourage de lui faire accorder via des urnes deux nouveaux quinquennats.

Elu en 2005, réélu en 2010 et en 2015 au terme de scrutins présidentiels meurtrier (en 2005) et émaillés de nombreuses irrégularités (en 2010 et en 2015), Faure Kodjo Gnassingbé traverse à l’heure actuelle sa plus pernicieuse crise politique à l’issue incertaine. Président en exercice de la CEDEAO, F. Gnassingbé assume les mêmes charges au faîte de l’UEMOA (qui regroupe 8 Etats ouest-africains). Deux organisations qui devront être « orphelines » jusqu’à un règlement consensuel, durable et apaisé de la contestation populaire qui ébranle son pouvoir hérité des 38 ans de gouvernance de son père Etienne Eyadèma Gnassingbé.



Quand Condé rejoint Gnassingbé

Alpha Condé a la particularité d’avoir accédé au pouvoir quand Faure Gnassingbé entamait son deuxième quinquennat, en 2010. Elu dans des conditions qui demeurent contestables et contestées (au regard de la grande longueur d’avance de voix qu’avait sur lui son rival Cellou Dalein Diallo au 1er tour) ; réélu dans un contexte de «massives fraudes institutionnelles» dénoncées par le même opposant en 2015, Alpha Condé avait pourtant fait amende honorable fin 2016.
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