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Mouvements politiques au Togo : le régime en place reste serein
Publié le vendredi 6 octobre 2017  |  UNIR


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Contre-manifestation du parti UNIR en riposte à celle de 14 partis d`opposition
Lomé, le 20 septembre 2017. UNIR a marché de la Plage, section ancienne Présidence, au quartier Tokoin-Casablanca pour "dénoncer le terrorisme politique et prôner la paix sous toutes ses formes au Togo".


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Les mouvements politiques au Togo s’accentuent de jour en jour avec la pression de la rue où l’opposition au régime de Faure Gnassingbé demande la démission de ce dernier. La situation n’est aucunement inquiétante. Malgré l’appel de la coalition des partis de l’opposition à marcher ces 4 et 5 octobre 2017 pour un ultime avertissement, le régime en place au Togo maitrise la situation et reste serein.

Dans Lomé, la capitale, les manifestants ont barricadé les routes et autres voies publiques empêchant les populations de vaquer librement à leurs occupations. Le gouvernement par l’entremise du ministère de la sécurité a déployé les agents des forces de l’ordre et de sécurité pour encadrer les marches et veiller à la sécurité des personnes et des biens.

L’opposition togolaise est actuellement en perte de vitesse. Refusant tout dialogue avec le pouvoir en place, elle se met à dos la communauté internationale qu’elle juge de « vendue ».

Le communiqué conjoint de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union Africaine (UA) et du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) rendu public le 4 octobre 2017 a été rejeté par l’opposition togolaise. Elle a préféré mettre ses militants dans les rues pour réclamer le retour à la Constitution de 1992 et le départ immédiat du président élu du Togo, Faure Essozimna GNASSINGBE.
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