Ultime marche de l’opposition togolaise : un échec total

Politique

Publié le vendredi 6 octobre 2017 | UNIR

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Contre-manifestation du parti UNIR en riposte à celle de 14 partis d`opposition
Lomé, le 20 septembre 2017. UNIR a marché de la Plage, section ancienne Présidence, au quartier Tokoin-Casablanca pour "dénoncer le terrorisme politique et prôner la paix sous toutes ses formes au Togo".

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Magloire KUAKUVI dénonce la mauvaise foi dans la classe politique togolaise

- 30/9/2017

Dans le dossier

Activités des partis politiques 2017

Appelant les manifestants à marcher pour « chasser » le président Faure Gnassingbé du pouvoir par la rue, l’opposition fait du dilatoire. Elle a donc échoué dans sa tentative de déstabilisation du régime au pouvoir. Les raisons de cet échec sont évidentes.

D’abord, en remettant en cause la bonne volonté de la communauté internationale qui appelle la classe politique togolaise à poursuivre le dialogue, l’opposition togolaise s’enlise dans le dénigrement et le non-respect des lois démocratiques en vigueur au Togo. Elle dit ne pas apprécier le contenu de ce communiqué. Mme Kafui Adjamagbo Johnson, présidente de CAP 2015 (une coalition des partis politiques) parle de l’incohérence de la communauté internationale et réfute catégoriquement ce communiqué.

Les manifestations de rue s’essoufflent de jour en jour et la mobilisation s’affaiblit dans presque toutes les villes du pays. Cependant, les petits groupes de manifestants inconditionnels s’adonnent à des actes de violence et de vandalisme. Les populations ne comprenant pas les réelles raisons des marches de plus en plus impopulaires commencent par se poser des questions.

«Pour être honnête, je ne connais pas le contenu réel de la Constitution de 1992 pour laquelle nous nous battons. Je suis le mouvement parce qu’on nous a dit qu’on doit marcher pour que Faure quitte le pouvoir », avoue un manifestant dans la rue.

Enfin, les revendications de l’opposition togolaise sont de nature à plonger le pays dans une crise socio-politique pour dénigrer le régime en place. Les revendications sont de nature religieuse, une fibre sensible sur laquelle joue les populations en majorité analphabète.

« Le président Faure Gnassingbé ne partira pas par la rue », scandent les militants du parti Union pour la République (UNIR) qui ont organisé des meetings publics pour soutenir la politique du président de leur parti et l’encourager dans la poursuite des réformes. ... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires