A Lomé depuis ce vendredi dans le cadre d’un atelier régional sur le contrôle de l’action publique et le suivi des Objectifs de développement durable (ODD) dans l’espace CEDEAO, la plateforme des réseaux Social Watch d’Afrique de l’ouest (SWAO), en cours de mise en place, a lancé un appel aux parties prenantes de la crise politique qui secoue le Togo depuis le 19 août dernier.
Au titre de recommandations faites au gouvernement, ces organisations de la société civile (OSC) ouest africaine disent pencher pour une réforme constitutionnelle qui va permettre de déboucher sur une limitation du nombre de mandats, l’élection du président de la République au scrutin uninominal à deux (2) tours et la prise en compte du vote de la diaspora togolaise.
Mais pour que cette réforme constitutionnelle soit bien réalisée, recommandent-elles, la formule la plus adaptée est le référendum.
« Le référendum n’est pas anachronique et ne doit pas être perçu comme un parti pris », a lancé Siaka Coulibaly, président du Réseau des OSC pour le développement (RESOSCIDE). Cette réforme, selon lui, nécessite l’ouverture d’un dialogue politique togolais permanent, et les acteurs doivent définir une feuille de route qui va aboutir à un projet de loi de révision de la Constitution à soumettre à l’adoption de l’Assemblée nationale pour finir avec un référendum.
La situation « conjoncturelle », indique l’appel, nécessite l’urgence d’une mission diplomatique « évidente ». A ce propos, le réseau recommande à la CEDEAO de dépêcher au Togo un « comité ad hoc » pour prendre à bras-le-corps la situation.
En termes de perspectives, il est prévu au Togo un forum citoyen de haut niveau sur la paix et la démocratie. Placé sous le parrainage du président en exercice de la CEDEAO, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, ce forum sera le lieu de présenter des études cas de pays et de déboucher sur un certain nombre de recommandations pour l’espace de la CEDEAO.
Pour résorber le problème de professionnalisme de la société civile dans ladite communauté, ces organisations prévoient mettre en place deux (2) institutions qui permettront de "révolutionner" leur contribution.
Cet appel lancé par ces OSC de l’Afrique de l’ouest est la suite d’une mission dépêchée au Togo du 14 septembre au 8 octobre derniers, une mission qui a recueilli les positions et les perceptions des parties prenantes, notamment le gouvernement, les partis politiques de l’opposition comme du pouvoir, les OSC togolaise, les institutions de la République et la communauté internationale.... suite de l'article sur Autre presse
Katari FOLI-BAZI souligne pourquoi UNIR a aussi décidé de s`engager dans les rues au Togo Publié le: 7/10/2017 |