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Unis et déterminés, nous retrouverons notre constitution de 1992
Publié le vendredi 13 octobre 2017  |  CDPA


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
L`opposition togolaise a de nouveau mobilisé une marée humaine dans les rues de Lomé pour exiger des réformes
Lomé, le 04 octobre 2017. Principales artères de la capitale togolaise. L`opposition togolaise a de nouveau mobilisé une marée humaine dans les rues de Lomé pour exiger des réformes, et tout singulièrement le retour à la Constitution de 1992. Le leader du PNP, T. Atchadam, a rejoint les manifestants en fin de marche en face de l`hôtel Sancta Maria. C`est sa deuxième apparition durant une manifestation de cette coalition de l`opposition après celle du 07 septembre 2017.


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Les Togolaises et les Togolais fatigués du dilatoire de ce régime, onze ans après la signature en 2006 de l’Accord politique global (APG) et après avoir exigé sous toutes les formes possibles son application à travers des réformes constitutionnelles et institutionnelles, réclament désormais que le système en place depuis cinquante ans, leur restaure sa constitution votée en 1992 et dans sa version originelle.


Les Togolaises et les Togolais fatigués du dilatoire de ce régime, onze ans après la signature en 2006 de l’Accord politique global (APG) et après avoir exigé sous toutes les formes possibles son application à travers des réformes constitutionnelles et institutionnelles, réclament désormais que le système en place depuis cinquante ans, leur restaure sa constitution votée en 1992 et dans sa version originelle.


A l’appel de la coalition de quatorze partis politiques de l’opposition, les forces démocratiques ont marché à Lomé et dans les grandes villes du pays: les 16 et 17 septembre ; puis les 20 et 21 septembre et enfin les 4 et 5 octobre 2017. Ces marches sont suppléées par deux opérations Togo mort. Par ailleurs, à la demande de la diaspora togolaise, les compatriotes ont aussi marché dans plusieurs villes et capitales africaines, européennes et américaines.

Lors de chacune de ces marches au pays, c’est plus de 500 000 togolaises et togolais qui déferlent dans les rues, criant leur ras-le-bol d’un système cinquantenaire inique et sadique et revendiquant leur constitution dans sa version originelle, y compris les conséquences qui en découlent.

Ces marches connaissent une extraordinaire ampleur dans le monde entier, sauf auprès de Faure, qui se réclame président élu du peuple. Depuis que nous marchons par centaines de milliers au Togo et partout dans le monde, pas un seul mot venant de Faure, ne fussent que des mots de compassion à l’endroit des familles éplorées.

Que penser de ce mutisme méprisant ? Ignorance de la réalité ou calcul démoniaque ?

Dans le premier cas, Faure se comporterait comme s’il ne se fie qu’aux seuls rapports de ses services de sécurité et de renseignement qui lui affirment que le nombre de marcheurs dans tout le Togo n’a jamais excédé les vingt mille ; l’origine des répressions sauvages et barbares occasionnant des morts et des blessés aux provocations des marcheurs ; et enfin ces marches sont loin d’être une onde de choc et vont cesser bientôt. Autrement dit, le chef de l’Etat est plongé dans un sommeil comateux par des rapports lénifiants des proches collaborateurs qui, à dessein, cachent la réalité pour le mettre dans un cocon d’illusions, mais aux conséquences dévastatrices pour le Togo, y compris lui-même.

Autre hypothèse pour expliquer ce mutisme diabolique. Faure garde le silence pour excéder les togolais afin de les inciter à une violence légitime, comme par exemple décider de marcher sur la présidence pour se faire entendre directement par le Chef d’Etat ; ceci justifierait un déferlement inouï de violence d’Etat, non seulement à l’encontre des partis de l’opposition, mais aussi envers tous ceux qui dans son propre camp et ethnie, l’empêchent de dormir depuis le 19 août 2017. Autrement, Faure veut se saisir du moindre prétexte de violence pour plonger le pays dans une situation à la burundaise.

Ce qui sûr, ce mutisme assourdissant, est entretenu exprès et il est insupportable. Il faut rapidement trouver une parade appropriée, qui tout en gardant le caractère pacifique, amplifie la mobilisation.

Nous sommes près du but, restons unis et déterminés.

Les acteurs politiques de l’opposition, malgré leurs différences, doivent rester toujours unis et n’avoir aujourd’hui qu’un seul objectif : la démocratie.

Le peuple doit rester déterminé pour éviter toute dérive d’égos dans l’opposition et obliger le régime cinquantenaire à lui rendre sa constitution dans sa version originelle et c’est à ce prix que nous profiterons des délices du multipartisme.

Hampaté Ba Junior

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