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Le ministre Payadowa Boukpessi rentre dans la polémique sur le caractère impersonnel de la Constitution de 1992
Publié le lundi 16 octobre 2017  |  Togo Top News


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Le Parlement togolais acte le début de la recomposition de la CENI
Lomé, le 12 octobre 2017. Au cours de sa 3ème séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’année 2017, le parlement donne carte blanche à douze membres devant officier dans la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ces douze Commissaires ayant reçu l’onction des députés, sont issus des organisations de la société civile, des partis extra-parlementaires, de l’Administration et du parti majoritaire au parlement, UNIR. L’opposition parlementaire a refusé d’envoyer sa liste de noms à cette occasion. Le ministre de l`Administration territoriale, P. Boukpessi.


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Après MM. Natchaba et de Jean Dégli, le Ministre Payadowa Boukpessi rentre dans la polémique autour du caractère impersonnel de la Constitution de 1992. Le ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi a affirmé en début de semaine que la clause relative à l’âge requis pour accéder à la fonction présidentielle contenue dans la constitution de 1992 est bel et bien dirigée contre Me Joseph Koffigoh.



Le ministre concède qu’il y avait effectivement une Constitution de la transition qui interdisait à Koffigoh de briguer la magistrature suprême, au terme de la transition qu’il dirigeait à l’époque. Cependant, le ministre soutient que la clause relative à l’âge de 45 ans révolu pour accéder à la fonction présidentielle est introduite dans la Constitution de 1992 pour parer l’éventualité d’une candidature de Me Koffigoh.

Selon Payadowa Boukpessi, les gens ont estimé qu’au moment des élections présidentielles, ce n’est plus la Constitution de transition qui va être appliquée et que « si on ne mettait rien dans la Constitution, Koffigoh allait être candidat ».

Le ministre qui relève également que Koffigoh n’avait pas 45 ans à l’époque, soutient à cor et cri que la clause relative au plafond d’âge visait à écarter le Premier ministre de la transition togolaise.

La même position à un détail près a été défendue, courant Septembre, par l’ancien Président de l’Assemblée Nationale, Fambaré Ouattara Natchaba. « On a dit dans cette constitution qu’il fallait avoir 45 ans révolus pour être candidat. Or, on savait bien que Koffigoh ne l’avait pas. Il y a des choses invraisemblables dans cette constitution même si aujourd’hui, on met un opposant à la place du Président de la République, il ne pourra pas gouverner avec cette constitution », déclarait Fambaré Natchaba, il y a quelque jours dans une interview.

Le Rapporteur Général de la Conférence nationale de 1991, Ministre dans le gouvernement de transition, Jean Yaovi Degli a balayé d’un revers de main ces affirmations de Natchaba. « Le Premier ministre Koffigoh a dirigé la transition sur la base d’une Constitution dont l’article 61 interdisait aux dirigeants de la transition de se présenter à l’élection présidentielle qui venait. C’est vous dire que les arguments évoqués par l’ancien président de l’Assemblée nationale ne sont pas fondés », rétorquait-Jean Yaovi Degli.

La polémique vient-elle d’être clôturée autour du caractère impersonnel de la Constitution de 1992 avec ces précisions du ministre Payadowa Boukpessi ou vient-elle de commencer ? Les jours suivants nous le dirons.



Germain Doubidji
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