Habillés en tee-shirts à l’effigie du père de la révolution burkinabè, les manifestants qui n’étaient pas très nombreux ont scandé des slogans réclamant la justice pour Thomas Sankara et ses compagnons.
« Justice pour Thomas Sankara et ses compagnons », « Honte à la justice pourrie », « Honte aux magistrats corrompus », tels étaient les messages lancés par les manifestants.
En route pour le tribunal militaire de Ouagadougou, le Comité international pour le mémorial Thomas Sankara a fait escale à l’ambassade de France où un mémorandum a été remis.
Le Comité demande l’ouverture d’une enquête judiciaire en France
Dans ce document de quatre pages qui fait l’historique de la procédure judiciaire, le Comité international pour le mémorial Thomas Sankara demande la levée du secret Défense par l’Etat français concernant le dossier Sankara et ses compagnons. Il exige également l’ouverture d’une enquête judiciaire en France pour situer les responsabilités de la partie française dans cet assassinat. Le Comité exige également l’accès des magistrats à toutes les archives portant sur le président Thomas Sankara, tué le 15 octobre 1987, avec douze de ses compagnons, à Ouagadougou.... suite de l'article sur RFI